PLUS FORTE QUE LE SABRE
Volume 1
Japon, XVIe siècle. Hisa va épouser le noble Yasuhide Shimizu. Elle entre ainsi dans une famille de samouraïs et elle va déployer toute sa sensibilité pour rendre son époux juste et digne de son rang. Cette femme, à la force hors du commun, ne manquera pas d’impressionner son peuple comme ses ennemis. Les premiers à le découvrir, à leurs dépens, vont être les tueurs envoyés le soir de la noce pour assassiner le suzerain Hojo Ujiasu.
Par legoffe, le 20 décembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756022949
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Notre avis sur PLUS FORTE QUE LE SABRE #1 – Volume 1
Hiroshi Hirata étant une référence dans le monde du manga, il ne sera pas utile de le présenter. Après des ouvrages superbes comme Tueur ou La force des humbles, l’arrivée de cette nouvelle série a, bien entendu, attiré mon attention.
L’auteur souhaite, cette fois, apporter un véritable regard féminin à l’univers des samouraïs. Une initiative louable, mais qui va déboucher sur un bilan mitigé.
Hisa, tout d’abord, recèle une force si importante qu’elle n’est pas vraiment crédible. Nous tombons dans la caricature dès cette confrontation avec les tueurs, le soir de la noce. Cela m’a laissé un arrière goût un peu étrange et une réelle déception. J’ai vu soudain ma lecture devenir moins avenante tant les scènes manquaient de crédibilité.
La caricature est aussi valable pour son mari, Shimizu, et ses hommes. La gente masculine est montrée comme source de violence et de brutalité. Si cette époque devait, en effet, être rude, l’exagération n’en est pas moins réelle. Et je ne parle pas des scènes sanglantes, où l’on peut voir le samouraï arracher la tête d’un ennemi à la seule force des bras. Certains moments sont d’une violence extrême et pourront choquer les âmes sensibles.
Heureusement, certains chapitres sont bien plus intéressants et nous permettent de découvrir les affres de cette époque où se construisait la nation nippone, autour de ses clans. On en apprend beaucoup sur les codes entre le suzerain et ses vassaux, mais aussi sur le quotidien du peuple. Des propos intéressants et dotés de graphismes souvent très fins et très réalistes.
Par Legoffe, le 20 décembre 2010