Plus qu'humaine
(Mara 1 à 6)
Mara Prince est une sportive de haut niveau à la renommée planétaire. Tous sont admiratifs devant ses prouesses sur le terrain, devant sa beauté et cette perfection innée qui se dégage d’elle ! Mais un jour, ils découvrent que Mara a d’étranges pouvoirs… Aussitôt les médias s’emparent de l’affaire, parlent de tricherie et la côte de la jeune fille tombe en flèche. Ses sponsors cassent leurs contrats, ses amis s’éloignent… Du jour au lendemain Mara a tout perdu. Elle décide alors d’assumer pour une fois ses pouvoirs, même si cela signifie qu’elle doive s’opposer au gouvernement qui voudrait bien la recruter…
Par fredgri, le 28 février 2015
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782809447903
Notre avis sur Plus qu’humaine
Dans le parcours de Brian Wood "Mara" fait certainement partie des œuvres mineures, non pas qu’il s’agisse d’une mini-série inintéressante, c’est juste que Wood ne pousse pas, autant qu’à son habitude, son concept !
Ici, la jeune fille décide certes d’assumer son pouvoir, et ainsi de s’opposer à tout ce qu’on avait écrit jusque là sur elle, voir même la destinée glorieuse qui se profilait devant elle, mais elle décide surtout de s’afficher telle qu’elle est, sans fard ni mensonge.
Le propos de Wood ne va néanmoins guère plus loin. Bon, c’est un axe suffisamment solide pour porter toute l’histoire, simplement Wood adopte un style des plus épurés, tout n’est pratiquement présenté que sous le point de vue de Mara, mis à part les infos qui filtrent deçi delà. Du coup, la jeune fille ne s’exprime que très peu sur ses sentiments, elle décortique froidement ses motivations, ses choix et c’est tout. Exit aussi les pensées de ses proches, de ses amis qui se détournent d’elle, de son frère qui fait plutôt office d’élément du décor…
Tout du long on a alors le sentiment que le scénariste ne va pas assez loin, qu’il ne fait qu’ébaucher son récit, avec une fin quelque peu elliptique et floue !
Malgré tout, l’album se lit vraiment très bien, Wood a l’art de synthétiser très adroitement ses idées, sans partir dans des digressions inutiles. C’est sobre et efficace, cela manque juste de davantage d’humanité, d’émotion !
Un volume qui laisse le lecteur sur sa faim et qui mériterait d’être bien plus développé. Il y a vraiment matière à animer une mini-série plus ambitieuse !
Pour les fans du scénariste uniquement !
Par FredGri, le 28 février 2015