POLKA
Le mal d'Orphée
Le détective préfectoral Lorenz Polsky, alias Polka, menait avec un collègue une enquête qui les a conduits dans l’appartement d’un gérant de clinique qu’ils ont retrouvé suicidé. Le même soir, après avoir quitté les lieux et les avoir laissés à l’expertise d’une équipe de légistes, sa carte magnétique personnelle n’a plus fonctionné ! Une carte magnétique qui, en 2038, était le sésame pour « exister » : pour avoir une identité, un boulot, un logement, des droits… D’un seul coup, Polka se voyait ainsi considéré comme inexistant. Ayant vérifié que ce n’était pas qu’un simple problème technique, il a compris que quelqu’un avait décidé cela et en a déduit que ce qu’il venait de voir et de faire dans l’appartement du suicidé avait irrité ce qui devait être un très gros poisson… Pour preuve supplémentaire, ce soir-là encore, il fut la cible d’un attentat manqué !
Réduit à vivre comme un "Non-Carte" et accusé à tort du meurtre de la victime colatérale de l’attentat dont il avait été la cible, Polka a heureusement trouvé de solides contacts qui l’ont aidé à tirer cette affaire au clair. Une affaire bien plus importante qu’il ne l’aurait imaginé…
Par sylvestre, le 9 septembre 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205044923
Notre avis sur POLKA #1 – Le mal d’Orphée
On est en 2038. L’univers de la série Polka semble être un futur plausible, un futur qui n’est pas sans repères pour nous (il y a des voitures, par exemple, pas seulement des véhicules volants et des robots partout) mais un futur qui n’a cependant pas échappé à l’envie des auteurs d’être quand même singulièrement différent du nôtre. On y découvre notamment deux sociétés parallèles : celle "officielle" des gens qui ont leur carte à puce personnelle sur laquelle plein de données sont enregistrées, et celle des "Non-Carte" où l’on n’est pas étonné que le héros soit obligé de faire un petit tour dans cette aventure. (Sinon, à quoi servirait cet autre monde !?)
Le Paris de 2038 (car c’est la capitale française le décor) est en proie à des maux assez bien anticipés par les auteurs : pollution, malbouffe et problèmes de santé qui en sont les conséquences… Les enseignes visibles sur les immeubles dès les premières planches en font ostensiblement cas et cette aventure comme les suivantes confirmeront que des maux comme ceux-là, dépassant le strict cadre de l’individu seul, serviront au scénariste et au narrateur pour construire les histoires de cette série.
Ce premier volet propose un tout indépendant : un problème, une enquête et des responsables neutralisés à la fin. Des gentils et des méchants, aussi, bien sûr. On ne parlera donc pas d’un récit super original. On parlera plutôt d’un épisode classique, mais classique… jusque dans son originalité. Car l’originalité vient ici bien sûr du monde des "Non-Carte" qui joue un rôle dans le dénouement de l’aventure. Tout aurait bien pu être imaginé sans cette autre facette de la société, mais les auteurs en ont décidé autrement. Et dès qu’il est question d’un monde hors norme, on ne s’étonne pas de voir surgir des personnages hors norme… Comme par exemple ici Polycraft : un chef de société "souterraine" qui cependant a tous les accès informatiques vers le monde officiel et des espions çà et là. Comme par hasard ! Voilà qui aide bien les choses, pas vrai !? Bref, pas du super crédible, mais de la lecture sympathique et pas prise de tête. Qu’on prendra donc plaisir à découvrir en attendant de voir d’une part si les amis d’un jour deviennent des amis de toujours et en attendant de voir d’autre part comment évoluent le héros, le contexte ou le rythme, bref, en deux mots : la série.
Par Sylvestre, le 9 septembre 2013
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