PORCELAINE
Femme

 
Gamine a grandi, elle est devenue Femme. Toujours seule et unique détentrice des secrets de fabrication que lui a légués feu son père adoptif, elle est bien décidée à ne pas céder aux menaces de la Générale qui voudrait lui faire composer une armée de soldats de porcelaine pour gagner la guerre qu’elle mène. Mais Femme n’est pas tout à fait certaine de ne pas finir par céder aux charmes du bras droit de cette Générale…
 

Par sylvestre, le 27 avril 2016

Notre avis sur PORCELAINE #2 – Femme

 
Bien des années se sont écoulées depuis qu’on a laissé Gamine à la fin du premier tome, et c’est Femme qu’on retrouve. On ne sait trop rien de l’évolution du contexte pendant ces années passées sous silence, mais on comprend qu’une guerre se prépare ou est en cours, et c’est cette guerre qui amène une Générale d’armée chez Femme : une Générale qui va lui demander d’œuvrer pour elle, ce qu’elle va refuser, ne voulant pas que l’œuvre de son père adoptif (et la sienne, par extension) lui échappe pour servir des causes qui ne sont pas les siennes ou qui ne méritent pas, à ses yeux, qu’elle les embrasse.

Femme a beaucoup de caractère. Elle est forte, elle est têtue, elle est dure en affaires. Elle est travailleuse, courageuse… Mais Femme est femme : mettez sur son chemin un prince charmant, et qui sait ce qui peut advenir ! C’est l’histoire de cet amour interdit qui nous est conté dans ce tome 2 de la série Porcelaine : pas d’un amour que Femme refuse parce qu’elle n’en veut pas au fond d’elle, mais parce que l’homme en question est le bras droit de celle à qui elle s’oppose… Avec le risque de complications et de trahisons que ça peut engendrer. Avec le risque aussi de la perte de la maîtrise de son art et de son "monopole" par Femme…

Avec un dessin tout aussi joli et des couleurs moins froides que dans le premier tome, ce nouveau volet, après qu’on nous ait raconté Gamine et avant qu’on nous présente Mère, nous raconte la vie de Femme. La fable est toujours aussi originale, trouvant son essence dans les différents caractères que peut montrer l‘héroïne selon son âge. C’est une fable bien pensée et agréable à lire, une fable fantastique dans les coulisses de laquelle un cahier supplémentaire nous invite en fin d’ouvrage.
 
 

Par Sylvestre, le 27 avril 2016

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