PORTE DES MONDES (LA)
La muraille

Contrairement à mon collègue, c’est un premier tome qui m’a beaucoup plu. Découvrir la raison du nom de la série à la fin de l’album m’a bien surpris, un peu comme les personnages. Je ne pensais pas à ce genre de conclusion pour un premier tome. Mais ce que j’ai le plus apprécié, c’est de voir la constitution d’un groupe qui ne s’entend pas plus que cela. On voit trop souvent des héros venant d’horizon totalement différent, faire cause commune très rapidement. Evidement, il faut plus de temps et de place pour mettre en place ce genre de relation dans un album.

Comme tout les premier tome, on voit la mise en place de l’univers. Celui ci à l’air d’être assez complexe vu les relations entre les races et même entre chaque races. Au fur et à mesure de la lecture, je pensais plus à une histoire ou les personnages seraient confrontés à la conspiration des Félinéides.

Pour les scènes de bataille, contrairement à Eric, l’effet très saccadé du découpage donne beaucoup de vie a ces scènes. Elles me rappellent un peu les combats comme on peut les voir dans certains films (Braveheart, Sauvé le soldat Ryan, …) qui parce qu’on est un peu perdu, me donne l’impression d’être dans l’action. Par contre, je suis d’accord avec lui sur les personnages qui arrivent tous à voir des expressions bien qu’étant de races très différentes.

J’espère que le prochain album réserve autant de surprise. Ce premier tome m’a rendu peu plus impatient que d’habitude, car je ne vois vraiment pas ce que peut réserver la suite.

Par Fef, le 2 avril 2006

Avec la Muraille le couple de scénaristes Ange nous inflige une nouvelle série d’heroic fantasy ou assimilé. Ce premier tome de cette série, n’est pas foncièrement mauvais, mais n’est pas exempt de tout reproche. La faute sans doute à une introduction qui dure une quarantaine de pages. Seulement à la fin le lecteur se retrouve devant le vrai but de cette nouvelle quête. Même s’il faut reconnaître que le cheminement qui nous y conduit est remarquablement détaillé, j’en ressors un tantinet déçu.

Quant au dessin de Sylvain Guinebeaud, lui aussi met sa pierre à l’édifice. Les Simiesques, les Félinéides et les rares humains sont finement dessinés et leurs expressions sont bien représentées. Hélas, à de nombreuses reprises on est confronté à des cases vides de décor. Sur ce point j’avoue que ce n’est pas trop gênant, mais ce sont les scènes de batailles qui, elles, sont limite incompréhensibles. Ce qui casse un peu le souffle épique. Du moins c’est sans doute le cas pour les "psychopathes" comme moi, qui y prêtent attention.

Malgré la présence de certains défauts , il faut noter que ce tome est tout de même une introduction d’un cycle qui s’annonce riche en développements. Les arcanes du pouvoir en place ne sont pas encore entièrement explorées, ni les relations tendues entre les multiples races de ce monde. Le premier tome est à peine sorti que le second doit déjà subir une certaine pression.

Par Eric, le 29 mars 2006