PORTRAIT DE PETITE COSETTE (LE)
Tome 2

La petite Cosette a été tuée par un peintre fou, il y a bien longtemps. Les objets de la fillette, choqués par la mort de leur maîtresse, avaient alors empêché son âme de se libérer. C’est pourquoi, pendant l’éternité à laquelle elle était contrainte, Cosette cherchait une personne ayant une âme comme celle de son assassin. Et cette personne fut Eiri, qui, pourtant, avait énormément d’affection pour Cosette, et qui allait apprendre qu’il devrait passer l’épreuve du « rituel »…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PORTRAIT DE PETITE COSETTE (LE) #2 – Tome 2

On observe dans ce second tome une habile utilisation par les auteurs de symboles relatifs à l’enfance et à l’innocence, comme Cosette petite fille ou comme ces références potentielles à des œuvres « gentilles » comme Alice au pays des merveilles (avec des objets ayant prise sur les humains) et Pinocchio… En parallèle, on note aussi que ces mêmes éléments sont utilisés comme vecteurs de sensations d’épouvante : de vieux objets qui parlent, ça fait peur ; de vieilles poupées au regard perçant, c’est dérangeant… C’est tout le fond de ce Portrait de petite Cosette : nous mettre mal à l’aise avec une histoire sombre tout en nous proposant malgré les apparences une histoire d’amour.

Ce tome 2 répond aux questions qu’on se posait à la suite de la lecture du tome précédent. Si le début de l’histoire s’axait autour de la rencontre entre Cosette et Eiri et relatait leur traque des « écrins », on trouve dans cette suite le dénouement de l’histoire : finie la quête, place à la phase finale et à ses surprises.

Avec un dessin toujours aussi délicat qu’il est mis en scène de manière très noire, Katsura Asuka nous emmène jusqu’au bout dans cette ambiance qui a plané sur la série, entre frissons de peur et frissons de plaisir. Le portrait de petite Cosette étant un diptyque, il aura gardé tout du long sa force, ne se perdant pas dans de trop longues séquences et allant au principal. C’est une force de ce titre à l’atmosphère bien spéciale et l’assurance pour le lecteur curieux de ne pas entamer l’achat d’une série sans savoir s’il se fait embarquer dans un puits sans fond…

Par Sylvestre, le 5 juillet 2008

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