Pour l'amour de Monna Lisa
Vincenzo Peruggia vit en France depuis 14 ans et est employé au musée du Louvre quand il décide de dérober La Joconde. Le tableau de Léonard de Vinci, à l’époque bien moins connu qu’aujourd’hui, est ainsi transporté chez Vincenzo. Il le cache pendant deux ans puis décide de l’apporter en Italie, pays auquel il pense qu’il revient.
Par emma-holmes, le 18 février 2024
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dessinateur :
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ISBN :
9782368467589
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2 avis sur Pour l’amour de Monna Lisa
Avez-vous déjà entendu parler du vol de la Joconde ? Considéré comme le plus grand du XXe siècle, cette bd nous raconte les détails de cette histoire folle et improbable.
On suit le personnage de Vincenzo Peruggia, immigré italien travaillant en tant qu’ouvrier au Musée du Louvre. Il est victime de racisme et de discriminations à Paris et décide de voler La Joconde afin de la ramener en Italie, pays auquel il juge que le tableau appartient. Vincenzo va quand même réussir à dissimuler le tableau pendant deux ans sous son lit, sans être soupçonné…
Au niveau des graphismes, le manque de couleurs nous saute tout de suite aux yeux. En effet, les dessins de Lelio Bonaccorso restent dans les teintes brunes tout au long de la bd, contrastant avec la première de couverture, seule touche de couleur de l’album. On peut remarquer également que le dessinateur joue beaucoup sur la lumière et les ombres, ce qui rend les dessins plus vivants et met en avant les personnages.
A la fin de la bd, le scénariste Marco Rizzo et L. Bonaccorso nous proposent quelques planches afin de nous présenter l’histoire du tableau de La Joconde depuis 1911 jusqu’à aujourd’hui. Ils nous expliquent pourquoi ce tableau est devenu aussi connu, et quels sont les artistes qui y ont contribué.
L’histoire parait rocambolesque, mais elle est pourtant quasiment entièrement vraie. Pour l’amour de Monna Lisa raconte ce fameux vol de La Joconde, qui va aussi participer à construire la renommée qu’a aujourd’hui le tableau de Léonardo de Vinci !
Par Emma Holmes, le 18 février 2024
Ce livre raconte l’histoire vraie, avec quelques aspects romancés, d’un homme simple et sans histoires, en tout cas jusqu’à ce mois d’août 1911, où il entra dans la légende du monde de l’art. Comme le rappelle la BD, la Joconde serait-elle aussi célèbre sans son intervention ? Rien n’est moins sûr.
En effet, lorsque survient le vol du tableau de Léonard de Vinci, Monna Lisa (les auteurs ont conservé les deux « n » d’origine, qui ont disparu au fil du temps) est une oeuvre admirée, mais elle n’est pas aussi connue qu’aujourd’hui, loin s’en faut.
Le récit est d’autant plus incroyable que l’homme qui est à l’origine du rapt n’a pas le profil d’un voleur. L’affaire, gentiment rocambolesque, est racontée avec bonhommie et une certaine tendresse, les auteurs s’étant beaucoup penchés sur les principaux personnages du dossier. On y trouve, bien sûr, Vincenzo et son collègue Jacques, avec qui il réalise les encadrements des oeuvres du Louvre. C’est également l’occasion de croiser le chemin des responsables du musée ou encore du Préfet Lépine, chargé de trouver les moyens de neutraliser le cambrioleur.
La bande dessinée nous plonge ainsi avec réussite dans l’ambiance de l’époque. Nous suivons le destin de ce drôle de héros (adoré de l’autre côté des Alpes), l’enquête et le procès, et ce qu’il advint de lui par la suite.
Malgré le sérieux historique, le livre distille une réelle fantaisie, appuyée par des dessins, ronds et un brin caricaturaux, en noir et blanc, rappelant les comédies muettes du cinéma d’avant-guerre. Tout cela lui donne un capital sympathie indéniable, au delà de la découverte de cette affaire qui donna une nouvelle dimension la Dame Lisa.
Par Legoffe, le 5 janvier 2025
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