Pour une poignée de psychotropes

Trentenaire englué dans ses contradictions, Davy Mourier ne va pas bien. Entre son chagrin d’amour qui le mine, incapable de vivre avec elle mais surtout incapable de vivre sans et son questionnement existentiel, Davy déprime.
La solution : se faire suivre par un psy, mais surtout raconter sans fausses pudeurs ses angoisses et ses manques, avec humour et une bonne part d’autodérision.

Par olivier, le 10 février 2011

Notre avis sur Pour une poignée de psychotropes

41€ pour une poignée de psychotropes est l’auto analyse d’une dépression qui sous des dehors badins à tendance humoristique relève d’une grande sensibilité.
C’est un album étrange, un carnet de notes, un carnet de voyage dans la vie, jusqu’au cabinet du psy où les réflexions fusent en tragi-comédie.
Exhibitionniste convaincu de l’âme et du cœur, Davy Mourier se raconte : son enfance, ses parents, la mort, les filles, l’amour, autant de sujets qui génèrent ces petites phrases entre pensées philosophiques et brèves de comptoir. Son alter ego dessiné, personnage attachant mais agaçant au possible, qui vous fait osciller entre chaque strip du franc sourire au haussement de sourcil vous entraine dans son introspection.
41€ s’inscrit dans la continuité du blog de Davy et de son : Papa, maman, une maladie et moi, une vraie, fausse, autobiographie… peu importe, le plaisir de lire est là dans un album gonflé aux sentiments et à l’émotion.
Une question toutefois me taraude : est-ce que quelqu’un s’est déjà demandé si les enfants de la génération du club Dorothée sont tous des Peter Pan en puissance ?

Et juste pour le plaisir, allez jeter un œil sur cette vidéo
http://www.ankama.com/fr/204-video-j-irai-loler-vos-tombes/5748-jlsvt-17-alexandre-astier

Le site des éditions ADALIE

Par Olivier, le 10 février 2011

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