POUVOIR DES ATLANTES (LE)
La confrontation

L’humanité court un grave danger. Ce dernier porte un nom, celui de Steiner. En effet, grâce à un artefact sophistiqué trouvé en Amérique du sud et à son pouvoir mental acquis durant sa jeunesse dans un monastère tibétain, le scientifique Steiner s’est accaparé du pouvoir des « Atlantes » et en fait usage sur le monde entier. Usant à partir de sa base souterraine au Groenland d’une force invisible qui annihile toute opération militaire qui lui serait hostile, Steiner impose sa « loi ». C’est dans ce contexte que le pilote Jonas Montfort, féru d’Histoire antique, qui a déjà partagé des moments insolites avec le scientifique, est prié contre toute attente de le rejoindre en sa base. C’est en ces lieux glacés qu’il découvre l’installation atlante qui malmène la planète. Au retour de son équipée, Jonas en réfère aux médias et confirme la menace. Aussi, les grandes nations décident de passer à l’action. Pourront-elles, en faisant bloc, mettre en échec Steiner ? Et si Jonas était le seul à pouvoir changer le court des évènements ?

Par phibes, le 16 janvier 2021

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Notre avis sur POUVOIR DES ATLANTES (LE) #2 – La confrontation

Le premier volet des aventures du pilote Jonas Montfort face au dessein du professeur Steiner s’est révélé une bonne surprise. Mélangeant Histoire et fiction, Bruno Marchand nous livrait précédemment les bases d’un récit intrigant qui confortait l’idée que le monde des années 50 était promis, quelques années après la disparition de l’étrange scientifique, à subir une grosse contrainte de la part d’une organisation inconnue à laquelle Jonas Montfort et le professeur Steiner allait être assurément associés.

Après une révélation « psychique » sur les dernières planches du tome précédent, le lecteur aborde cette deuxième partie en sachant que Jonas et Steiner sont désormais en opposition. Les dés étant jetés, Bruno Marchand nous immerge dans une succession de rebondissements confortant l’objectif machiavélique du professeur qui se doit d’être contrecarré.

Le récit reste de bonne facture, jouant habilement entre des actions d’envergure mondiales et d’autres beaucoup plus resserrées autour des deux protagonistes principaux. La trame est assurément conventionnelle, animée par une confrontation respectueuse et titillant la science-fiction par moments via l’utilisation par Steiner de machines issues du peuple mythique cher à Platon. Sans pour autant user d’une quelconque violence, l’auteur nous amène patiemment vers un dénouement de cette aventure qui ne manquera pas de surprendre de par sa simplicité.

Grâce à un geste plutôt libéré, Bruno Marchand nous entraîne dans son univers pictural classique qu’on lui reconnait. Son message est suffisamment clair, très coloré comme à son habitude et met en exergue, par son biais réaliste, une sympathique restitution historique que l’on pressent documentée, que ce soit au niveau des paysages urbains, des personnages, des engins de tout bord y compris les volants (rappelons que cette équipée paraît sous le couvert de la collection Cockpit de chez Paquet).

Une fin d’aventure fort agréable, sans prétention si ce n’est de divertir le lecteur féru de récits classiques qui jonglent entre Histoire et fiction.

Par Phibes, le 16 janvier 2021

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