PRIMAL ZONE
Volume 1

On l’appelle le Varan, car il n’a aucune pitié, aucuns remords. Il tue. En fait, il fait surtout ça par contrat. Ces temps-ci, il s’occupe de personnes qui veulent en finir avec la vie. Mais quelquefois, il lui arrive de tomber sur des gens mal attentionnés. Il règle ça avec un cure-dent souvent. Ces cure-dents vont attirer l’attention de la police.
Mais le Varan n’a pas du tout peur. Il a d’autres chats à fouetter. Ou plutôt une créature à surveiller, une créature nommée Ortog. Une créature enfouie au plus profond de lui, peut-être…

Par berthold, le 28 septembre 2009

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Notre avis sur PRIMAL ZONE #1 – Volume 1

J’ai toujours entendu du bien de l’oeuvre de Gabrion. J’ai toujours voulu lire son Homme de Java. Un jour, surement j’arriverai à mettre la main dessus.
Et voilà que Delcourt propose sa nouvelle série : Primal Zone. Tiens, c’est amusant, cela fait très comics comme format et c’est en noir et blanc. Bref, cela devrait me plaire. Et forcément, cela m’a plu.
Primal Zone est un excellent thriller mené de main de maitre par Gabrion. Nous faisons connaissance avec le personnage principal dont nous découvrons que c’est un tueur, qu’il n’a aucune pitié, ni états d’âmes. Il faut voir comment il se débarrasse de son "agent" qui lui trouve des contrats.
Mais, nous allons même découvrir un personnage plus complexe que ça, un personnage qui a des problèmes assez intéressants. Son ADN mute, il se dit le gardien d’une créature nommé Ortog. Tout cela, avec en toile de fonds un excellent suspense. Gabrion signe donc un premier tome assez fort et prenant. Il se permet de faire des clins d’oeils ou hommages au polar américain, à certains films ou séries. Tenez, par exemple, Jake Elwood, ce nom qu’emprunte le Varan pour partir en voyage et qui est habillé comme Jake et Elwood Blues (souvenez vous de cet excellent film de John Landis : les Blues Brothers). Ou encore, on reconnait le docteur Green d’Urgences ou même on peut penser à ce flic de New York Police Blues. Mais l’auteur rend même hommage au peintre espagnol Goya avec ce dessin reprenant la même position que dans "Saturne dévorant un de ses enfants", un tableau qui m’a toujours marqué.
Son graphisme en noir et blanc est très fort. Il sert bien l’ambiance de ce polar. Il vous donnera certainement de bons frissons.
Gabrion rend hommage aussi à Jorge Eish, un peintre décédé à l’âge de 42 ans avec quelques pages en couleurs à la fin de l’ouvrage.

Primal Zone est donc une bonne surprise et un livre qui va vous entrainer dans un autre monde.

Par BERTHOLD, le 28 septembre 2009

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