PRINCE À CROQUER (UN)
Entremets
Ayant bu plus que de raison lors du mariage de son frère, Margot, la cuisinière chevronnée du restaurant le Petit Pois, s’est endormie dans la voiture qui la ramène à son domicile. Noa, qui vit chez elle, la porte jusqu’à sa chambre et découvre ainsi l’univers intime surprenant de son amie. Blottie contre la jeune femme, il y passe la nuit. Le lendemain, Margot découvre Noa dans son lit et le houspille généreusement jusqu’à lui faire promettre de ne rien dire à personne. De retour au Petit Pois, le duo poursuit le réaménagement des locaux sous la direction de la capricieuse Gwladys Jefferson. Margot, toujours sous ses airs de tyran, pourvoit à l’installation de l’ancien mobilier certes en martyrisant ses équipiers mais en faisant quelques concessions. Le soir venu, comme convenu, Margot emmène Noa visiter la Tour Eiffel. C’est en ces lieux chargés de magie que le couple va partager quelques instants de plaisirs. Malheureusement, ce petit bonheur va être de courte durée. En effet, la concierge de leur immeuble a découvert la véritable identité de Noa et pour cela, ce dernier doit fuir immédiatement.
Par phibes, le 22 mai 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756041292
Notre avis sur PRINCE À CROQUER (UN) #3 – Entremets
Jonglant entre ses deux séries actuelles La rose écarlate – missions (dessinée par Jenny) et Un prince à croquer, Patricia Lyfoung poursuit généreusement sa carrière en produisant des histoires pleines de bons sentiments que son jeune lectorat féminin apprécie tout particulièrement. Ce troisième et avant-dernier opus le prouve une fois encore. L’auteure qui intervient dans toute sa polyvalence (scénario et dessins) nous donne ainsi la suite des péripéties amoureuses de son duo de choc et de charme à savoir Noa et Margot.
Cet épisode, plein de pétulance et de fraîcheur, nous replace dans le relationnel un tantinet électrique entre un garçon fugueur qui cache sa véritable nature et une fille au tempérament bien trempé. Ici, les sentiments commencent à poindre sérieusement et certaines apparences commencent à se déliter.
Patricia Lyfoung reste dans cette « rose » attitude pour le moins conventionnelle qui entoure depuis l’origine son histoire. Ce choix scénaristique permet de passer par des élans sentimentaux restant pour l’instant non avoués mais qui font gentiment leur petit bonhomme de chemin. Elle ne manque pas, au passage de jouer sur une certaine féerie, en rapprochant le fameux prince de la grande cuisinière lors d’un bal et en l’initiant via un gros clin d’œil au conte populaire Cendrillon.
Le graphisme demeure dans des dispositions gracieuses et dynamiques qui conviennent parfaitement aux lectrices visées. On perçoit inévitablement l’inspiration manga dans le trait de l’artiste qui use avec subtilité de ses nombreux codes. Il va de soi que le travail sur les personnages et les décors se veut picturalement soigné. A cet égard, on pourra tout particulièrement apprécier le côté nature des mimiques, le choix généreux des tenues vestimentaires les plus sophistiquées et par ailleurs la chaleur des panoramas parisiens.
Un nouvel épisode tout en émotions qui franchit une étape dans le rapprochement des deux sympathiques héros et qui devrait, comme le lapin Pépito, faire chavirer les cœurs de toutes les jeunes lectrices.
Par Phibes, le 22 mai 2015
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