PRINCE DE LA NUIT (LE)
Anna

Ce huitième tome ouvre un nouveau dyptique. Yves Swolfs nous entraine à Kiev en 1013.

Dans ce contexte historique, alors que le prince Vladimir règne en maître dans la région et qu’un complot se prépare pour s’emparer du trône, l’auteur nous montre un Kergan, vampire un peu débutant, qui vit avec celle qui l’a fait, Arkanéa, et qui commence à s’émanciper en voulant prendre son envol, seul.
L’intrigue est fort bien construite. Swolfs rajoute quelques frayeurs avec un suspense digne de ce nom. L’histoire nous prend là où il faut. On suit avec intêret les deux intrigues : celle du complot et de sa préparation, mais aussi l’amour entre Anna et le prince Sviatopolk. Puis, le lecteur s’intéresse aussi au destin qui attend Kergan. Ce récit a de nombreux atouts.

Et pour ce coup, Swolfs laisse sa place au dessin qu’il confie à Timothée Montaigne, qui s’est fait remarquer sur Le Cinquième Evangile et Le Troisième Testament : Julius. Cette fois-ci, il nous impressionne en apportant un sang nouveau à la série, tout en gardant l’atmosphère créée par Swolfs. Il y a des scènes très impressionantes, comme le passage de la forêt de nuit ou encore celle de l’embuscade. Ses personnages ont de la présence., certains arrivent même à nous effrayer !

Ce nouvel album est un réussite qui donne envie de découvrir la suite, mais aussi, d’en voir plus.
En attendant, si vous ne connaissez pas encore cette série, c’est l’occasion de la prendre en route !

Par BERTHOLD, le 22 novembre 2018