PRINCE DE LA NUIT (LE)
Arkanéa

Ce cycle nous permet de suivre Kergan alors jeune vampire. Il fait donc certaines erreurs et rêve de s’émanciper. Malgré des faux-pas, il montre déjà une froide détermination et une indépendance qui met en rage Arkanéa.

Moins original que le cycle d’origine, il n’en reste pas moins une lecture de grande qualité. Swolfs nous entraîne à la naissance même du mythe du vampire, imaginant, finalement, comment les hommes ont pu mieux connaître leur ennemi et les manières de s’en protéger un peu.
De plus, l’auteur montre que la noirceur est loin d’être l’apanage des vampires et que l’homme est, à sa façon, un terrible buveur de sang. Le récit est donc plus subtil que la plupart des littératures du genre.

Au dessin, Thimothée Montaigne a vraiment repris avec brio la relève d’Yves Swolfs. Ses planches sont belles, d’un noir intense et inquiétant. Les regards des personnages sont toujours perçants et l’on comprend que certains parviennent à glacer le sang de leurs interlocuteurs !

Si vous n’avez pas encore lu cette série, il faut vite réparer cette erreur. Il s’agit de l’une des meilleures en matière de vampires !

Par Legoffe, le 29 novembre 2019