PRINCESSE DU SANG (LA)
Seconde partie

Ivy et Negra s’élancent donc en pleine jungle pour fuir Guido et ses mercenaires. Pendant ce temps, Maurer, essaie de les aider à distance. La situation s’accélère, les différents intérêts s’entre-croisent autour de cette gamine, de son richissime oncle marchant d’armes, de ses magouilles et des différents services secrets.
Finalement, cette course poursuite n’est que le début de la résolution…

Par fredgri, le 6 mai 2011

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Notre avis sur PRINCESSE DU SANG (LA) #2 – Seconde partie

Alors qu’on reste encore marqué par la lecture du premier volume, paru il y a deux ans, nous retrouvons Ivy et Negra à l’exact moment ou on les avait laissée, dans cette jungle pleine de dangers et de poursuivants. On est au début de la révolution cubaine, les services secrets commencent à s’intéresser à ce Castro, ils observent donc les différents trafics d’arme qui s’opèrent et donc enchaînent magouilles sur magouilles pour tirer leur épingle du jeu !

C’est dans ce cadre que Manchette situe l’action de son ultime livre qu’il ne finira jamais. Son fils Doug Headline reprendra le projet, tout d’abord sous forme de livre puis, aux côtés de Cabanes sous forme de deux albums BD. Le moins qu’on puisse dire c’est que cette association fonctionne à merveille. Non seulement, le récit est très rythmé, mais il est très précis aussi, on entre dans l’histoire, on écoute les protagonistes nous éclairer sur les enjeux, sur l’aspect "espionnage" de l’affaire. C’est à la fois très instructif sans pour autant être trop compliqué à suivre. Car on devine qu’avant tout, derrière ce vernis historique ce qui compte c’est le parcours de cette photographe, de sa protégé.
Le scénario est donc très adroit et passionnant. je n’ai pas non plus lu le livre donc je ne peux pas faire de comparaison avec le travail d’adaptation, néanmoins on ressent par-ci par-là des écarts plus littéraires qui rajoutent de la profondeur, créé déci delà des ellipses assez bienvenues. L’écriture est donc aussi assez habile.
Mais ce qui m’a réellement plus marqué que le reste c’est l’extraordinaire travail graphique de Cabanes. Le trait est très expressif, les jets de lumières sont incroyablement judicieux. On est face à un artiste au sommet de son art qui rend vivant le moindre de ses traits, c’est excellent.

L’intrigue se conclue donc avec ce deuxième volume, on n’est pas au bout de ses surprises, soyez-en sur.
Si vous voulez vous régaler en ayant l’impression de regarder un excellent thriller, alors jetez vous sur ces deux albums qui se dévorent d’une traite. Au point ou l’on aimerait bien suivre davantage les aventures de ces personnages, au delà de la dernière page.

Par FredGri, le 6 mai 2011

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