Projection privée

 
Entre le cinéma et la bande dessinée, il n’y a qu’un pas, les deux arts ayant – n’est-ce pas –images et séquençages en commun. Dans Projection privée, Milo Manara rapproche ces deux media en évoquant l’un au moyen de l’autre : réalisant en BD des histoires courtes où les écrans (de cinéma, de télé…) sont à l’honneur et où les femmes qu’il sait si bien dessiner se retrouvent devant ou derrière les caméras…
 

Par sylvestre, le 14 janvier 2013

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Notre avis sur Projection privée

 
Au moyen de ce noir et blanc qu’on lui associe au premier coup d’oeil, le dessinateur italien Milo Manara nous parle d’images et de diffusion d’images. De leur pouvoir aussi, voire des excès qu’elles poussent à faire.
Au gré de plusieurs histoires courtes, il aborde ainsi la publicité en s’en moquant, nous propose un court-métrage de science fiction, en profite pour faire des clins d’œil au septième art, n’oublie pas de nous faire traverser la Sérénissime et nous fait suivre sa belle héroïne Miel dans de loufoques aventures. Le tout, c’est ce Projection privée, mais c’est un tout qui malgré un semblant de fil conducteur pèche par incohérence, la diversité et l’utopie des situations expliquant sans doute cela.
On s’amusera donc plus à détecter les références ou les ressemblances, notamment celles à Moebius dont Manara affirme être un grand fan, qu’à suivre avec réel grand intérêt sur leur fond ces histoires totalement burlesques.
Une BD assez frustrante, donc : tout le monde n’accrochera pas !
 

Par Sylvestre, le 14 janvier 2013

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