Pulp

New York, 1939, Max Winters écrit des Pulps ou il raconte, à mots couverts, son passé de hors-la-loi. Mais il se fait vieux, d’autant que ses problèmes cardiaques commencent à s’accélérer. C’est alors qu’un ancien agent Pinkerton prend contact avec lui et lui propose un audacieux braquage…

Par fredgri, le 7 mai 2021

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Notre avis sur Pulp

Si vous aimez les albums du duo Brubaker/Phillips, ces ambiances années 30/50 qui évoquent les séries noires, les vieux films ou encore ces vieilles histoires qui remplissaient les magazines, alors vous allez, une nouvelle fois, être conquis par ce Pulp à la fois nostalgique, presque d’une autre époque. Nous suivons un vieil homme, Max Winters, qui vivote en écrivant des westerns pour les revues qui se multipliaient dans ces années. Il a pu ainsi traverser la crise, même s’il regrette son passé, ses mauvais choix, mais aussi cette liberté dont il jouissait avec ses flingues…

On retrouve la finesse d’écriture de Brubaker, cette matière sèche, pleine d’aspérité, mais qui nous séduit dès les premières phrases ! On a l’impression de retrouver ces personnages de romans noirs, désillusionnés, qui traînent leur mine triste ou résignée tout du long en se disant que de toute façon la vie est comme ça, sans compromis, sans happy end ! Certes, le scénariste continue de s’inscrire dans une longue tradition, peut-être dira-t on sans originalité aussi, toutefois, je pense que tout l’intérêt de cet album vient justement de la personnalité très forte qui se dégage de cette intrigue. On ne sait pas vraiment ou elle nous emporte, les uns et les autres semblent habités d’une vie qui échappe au récit, rien ne semble réellement téléphoné. On est captivé !

C’est vraiment la très grosse qualité de ce duo qui nous entraîne dans une histoire troublante et terriblement touchante, qui nous prend aux tripes.
Un fascinant polar qui se dévore d’une traite !

Très conseillé !

Par FredGri, le 7 mai 2021

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