PUMPKIN SCISSORS
Tome 8

Trois ans après l’armistice, l’armée est partie de la ville, mais c’est maintenant le cruel fils du seigneur Arvy et ses gardes-frontières qui contrôlent entièrement Karussell et appliquent le régime de la terreur ! À bord de leur terrifiant train blindé, ils tournent inlassablement autour de la ville dans un fracas assourdissant.

Par boukrou, le 7 octobre 2011

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Notre avis sur PUMPKIN SCISSORS #8 – Tome 8

Voici un manga que je découvre et ce directement avec le huitième tome.
La couverture, tout d’abord, présente des couleurs "qui piquent les yeux" diront certains. Après m’être plus amplement renseigné sur le sujet, il semblerait qu’en effet ce ne soit pas le fort de cette série. Toutefois, BRAIDer nous avait déjà mis en garde dans son avis sur le tome cinq : "ne vous arrêtez donc pas à ses couvertures aux couleurs un peu douteuses qui font l’unanimité contre elles et n’hésitez pas à vous laisser tenter par cette série fort sympathique"; soit, je me lance.

Dès les premières pages, on sent que le scénario est plus compliqué qu’à l’accoutumée; on a un peu du mal à tout cerner; ceci dit, vous me diriez que c’est normal, que je commence en cours de route, que les choses sont installées et vous auriez raison. Donc pas d’inquiétude à ce niveau d’autant plus que j’ai vraiment été conquis par le scénario et surtout par l’univers de cette série. Un mélange très travaillé entre fantastique et réaliste, le tout baignant dans une période après-guerre. Ainsi, si vous vouliez une histoire de petit poney rose galopant dans la prairie, c’est raté ! Ici, ou en tout cas dans ce huitième opus, on explore les facettes les plus noires de l’âme humaine avec les secrets que renferment la ville de Karussell. On apprend également les circonstences tragiques de la mort du caporal Francia ainsi que tout le complot perpétré par le lieutenant Brandon. Tout ceci s’enchaîne bien rendant le récit des plus captivant et ainsi la lecture agréable.

Côté dessin, c’est là encore dans l’ensemble assez convaincant surtout au niveau des décors et arrière-plans qui sont assurément réussis.
C’est malheureusement sur les personnages que ça pêche un peu. En soit, les corps, les vêtements, tout va bien, c’est sur les visages que j’ai plus de mal. Certains visages se ressemblent trop et en règle général, manquent de travail.

Pumpkin Scissors fait donc partie de cette catégorie de manga où le scénario prévaut sur le dessin. Ceci étant, il mérite que l’on s’y attarde et en ravira certainement plus d’un.

Par boukrou, le 7 octobre 2011

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