Pyrate Queen

(Pyrate Queen 1 à 4)
Depuis qu’elle est née, Monday Ryan a grandit parmi les pirates, tout d’abord auprès de son père, puis son mari, Lin. Malheureusement, un jour,cette existence de totale liberté est soudain stoppée par le navire de Sir Cloudelsley Napier qui massacre l’ensemble de l’équipage de Monday et Lin, ne laissant la vie sauve à la jeune femme que parce qu’elle est enceinte. Désormais hantée par l’envie de se venger, celle que l’on surnomme « La reine des Pyrates » n’aura de cesse de retrouver celui qui a tué l’homme qu’elle aimait…

Par fredgri, le 5 mars 2024

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Notre avis sur Pyrate Queen

Avec Pyrate Queen, Bliss Comics continue de traduire le catalogue Bad Idea, nous permettant ainsi de passer outre les aléas éditoriaux qui ont progressivement rythmé le parcours de l’éditeur américain.
Après le remarquable L’œil d’Odinn, paru fin janvier, nous découvrons donc cette histoire de pirates concoctée par Peter Milligan et Adam Pollina, qui nous entraînent dans les pas d’une jeune femme bien résolue à se venger de celui qui a tué l’homme qu’elle aimait, père de son futur enfant.

Et même si Milligan ne s’aventure pas trop hors des sentiers battus, son scénario s’avère particulièrement prenant et extrêmement bien rythmé. Monday Ryan est une héroïne qui a du caractère (normal c’est une pYrate, quand même), qui ne se laisse pas trop marcher dessus et qui, bien que la situation semble très nettement à son désavantage, est bien décidée à aller jusqu’au bout de sa quête.
Toutefois, on se rend assez vite compte, aussi, que le scénariste prend bien plus plaisir au voyage qu’à la destination qui n’a, finalement, pas grande importance. Plus on avance, plus on se laisse porter par le charme brut de Monday, sa façon de se faire des alliés improbables, tout en entretenant ses inimitiés.

Milligan respecte donc à la lettre les codes du récit de Pirate, sans trop de surprise, mais il reste un fin psychologue qui sait nous captiver avec cet album qui fonctionne parfaitement, servi par le dessin très efficace d’Adam Pollina, lui aussi très à l’aise dans l’exercice.

Certes, ça ne sera peut-être pas l’album de l’année, mais ça reste une très agréable surprise. On attend avec impatience le reste des titres Bad Idea qui ne saurait tarder à venir nous surprendre.

Par FredGri, le 18 février 2024

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