QUELQUE PART LES ÉTOILES
Quelque part les étoiles
(Album qui regroupe les trois volets d’une trilogie: "Ringo", "Martha" et "Anne")
En 1993, "Ringo" rencontre Anne. Ils sont jeunes, ils craquent rapidement l’un pour l’autre, mais la vie suivant son cours ils finissent par se séparer sur des bêtises. Dix ans ont passés, et un jour "Ringo" recroise Anne en visite chez ses parents. Elle vie désormais en Australie. Peu de temps après, le jeune homme décide de partir pour la rejoindre. Ce qui n’est au départ qu’une simple invitation va vite devenir une plongée dans les souvenirs, dans l’histoire de "Ringo"…
Par fredgri, le 12 janvier 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782918645122
Notre avis sur QUELQUE PART LES ÉTOILES # – Quelque part les étoiles
Premières impressions. Un gros volume, un style graphique minimaliste, pas toujours très abouti, mais une impression d’ensemble qui rappelle un long travelling.
"Quelque part les étoiles", c’est donc, avant tout, un voyage dans la tête de ce "Ringo" (un surnom qu’il se donne avec ses copains "John" et "Paul"!!!), une sorte de long plan ou on voyage entre présent et passé, on on croise, par le biais de long flash-back, les amis, la famille, des inconnus. Et cette danse entre les périodes, entre 2003 et 1993 va très vite devenir envoutante, passionnante même !
Quand j’ai pris ce gros bloc sur les genoux pour commencer cette lecture, j’avoue que je ne savais pas trop ou je m’engageais. Le dessin ne m’attirait pas trop et les introspections des jeunes garçons amoureux, c’était pas trop mon truc. Malgré tout, le charme a très vite opéré. Non seulement l’écriture de Conz gagne rapidement en profondeur, en subtilité, mais en plus les personnages sont très attachants. Conz ne s’éternise pas trop sur le côté bassement pathétique, il évoque les différents drames du récit avec beaucoup de justesse et de pudeur et c’est cette économie d’effet qui va tout de suite donner une texture très particulière à l’album ! D’autant que le scénario est vraiment adroit, qu’il s’opère un équilibre parfait entre écrit et dessin.
Conz prend son temps pour développer ses idées, quitte à découper une scène en plusieurs page, quitte à jouer sur les silences, les cadrages, adoptant même carrément un langage cinématographique de temps à autre.
C’est donc une vraie découverte que cet album et cet auteur néerlandais assez jeune.
A la finale, un très bon moment de lecture, apaisant et enrichissant à la fois. Une jeune maison d’édition qui risque aussi de faire parler d’elle !
Par FredGri, le 12 janvier 2012