Quelques mots d'ordre

 
Cette bande dessinée réalisée pour l’Ordre des Pharmaciens par la société de communication Une Bulle en Plus s’adresse plus aux professionnels gérant des officines qu’à leurs clients. Elle traite en effet des diverses contraintes auxquelles les pharmaciennes et les pharmaciens doivent se soumettre pour que leur vitrine et la présentation des produits qui y est faite respectent les textes légaux en la matière et la charte du métier.

Codes couleurs, taille des textes, mises en avant des produits, cohabitation des produits pharmaceutique avec produits de parapharmacie ou matériel médical… Beaucoup de choses sont à respecter par les pharmaciennes et les pharmaciens lorsqu’ils communiquent et composent leurs vitrines : ils ne sont pas des commerçants comme les autres ! Ils sont avant tout au service des clients pour leur santé ; pas pour leur vendre plus qu’ils n’en ont besoin ou des à-côtés conseillés avec, derrière la tête, des envies de grossir un chiffre d’affaire. Et ils sont en outre éléments d’un réseau national souhaitant maîtriser l’homogénéité de son image.

En 25 planches, aux côtés de quelques personnages de papier, cette leçon est rappelée aux pharmaciennes et aux pharmaciens, et c’est en bandes dessinées que ces informations leurs sont divulguées.

Du sérieux, donc, sur toute la ligne. Et, en fin d’ouvrage, des références à des textes ou des liens vers des sites pour qui veut creuser la question et aborder celles qui, éventuellement, ne l’ont pas été au cours de ces quelques pages. Du sérieux, donc, mais avec quand même une blagounette en bonus, détectable sur l’extrait illustrant cette fiche !

Un petit album BD destiné aux pros mais qui saura aussi interpeller le curieux car on en apprend toujours à s’intéresser à tout, surtout lorsque, quelque part, ça touche à la vie de tous les jours. Une réalisation supplémentaire à l’actif de Une Bulle en Plus qui montre une fois de plus savoir mettre le neuvième art au service de la communication professionnelle. Avis aux patrons, aux décideurs et aux communiquants…
 

Par Sylvestre, le 4 février 2012