RAFALE LEADER
Cap sur les Andes

A la suite des échauffourées de Piura, la patrouille de France a dû annuler ses meetings et a été contrainte de stationner au Pérou. Son ami Tib’s Turcat ayant été pris en otage par des mercenaires serbes au sein du sentier lumineux, Léo le Banner, contraint à l’immobilité, a décidé de se joindre au recherches lancées par les forces péruviennes. Informé par Naida, elle-même renseignée par sa sœur retenue par les mercenaires, le pilote de l’escadron 1/7 Provence part pour la partie sud de la Cordillère des Andes.

Pendant ce temps, Tib’s est martyrisé par ses détracteurs. Après lui avoir fait avouer son rôle dans la patrouille de France, ils décident de changer de tactique et de faire pression sur les instances françaises en exigeant les plans du radar dernier modèle du Rafale. Au courant de ces exigences, le père de Tib’s, gros bonnet d’un groupe œuvrant pour la Défense, décide de faire cavalier seul pour délivrer son fils et engage des contractors. Autant dire que cette initiative va provoquer bien des remous au sein des mercenaires serbes. Tib’s serait-il condamné ? Et s’il bénéficiait d’une aide intérieure pour tenter de s’enfuir ?

Par phibes, le 31 août 2017

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Notre avis sur RAFALE LEADER #6 – Cap sur les Andes

Frédéric Zumbiehl vient nous livrer, avec ce sixième tome, la fin de sa troisième aventure à laquelle participent les sympathiques pilotes Tib’s (désormais pilote dans la patrouille de France) et Léo (pilote sur Rafale), les deux personnages récurrents de cette fameuse saga aéronautique.

Nous les retrouvons au contact de leurs nouveaux adversaires, les mercenaires serbes qui, sous le couvert d’un commanditaire mystérieux, ont décidé de faire pression sur l’un des aviateurs français retenus en otage (en l’occurrence Tib’s) pour récupérer des plans secrets. Force est de constater que cette fin d’équipée ravira pleinement les adeptes de la série. En effet, sous l’égide du fleuron de l’aéronautique, le Rafale, le scénariste, toujours plein de ressources (normal c’est lui-même un aviateur), nous entraîne dans un face-à-face tonitruant, où l’action militaire prend toute sa place.

Entre belles filles, soldats motivés et terroristes sans scrupule, le lecteur ne manquera pas de trouver son bonheur pour suivre des péripéties à rebondissements, toujours aussi proches de la réalité en rapport avec l’actualité militaire. Les actes de bravoure sont monnaie courante et engagent les protagonistes, via des échanges dynamisant dans une course contre la montre décoiffante, explosive pleinement addictive. Evidemment Léo et Tib’s portent au mieux leurs mésaventures et nous régalent de leurs différentes pérégrinations sous un danger perpétuel.

On ne pourra que saluer le très beau travail d’André le Bras, qui, associé au coloriste Rémi le Capon, réalise une mise en images très réaliste. Il ne fait aucun doute que, compte tenu de la précision de son trait, du détail qu’il met en avant, l’artiste s’appuie sur une documentation dense qu’il restitue dans un contexte fictif particulièrement concluant. Les engins de toute sorte sont criants de vérité (les avions en particulier) et les personnages ont un réel charisme, le tout dans des décors andins des plus rafraîchissants.

Un sixième volet réussi, empli d’actions comme il se doit sous le couvert de la Patrouille de France et qui nous fait espérer un nouveau cycle. Allez, Messieurs les auteurs, au travail !

Par Phibes, le 31 août 2017

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