RAJ
Un gentilhomme oriental

1831 : trois membres de la communauté britannique de Bombay ont mystérieusement disparu.
Alexander Martin, jeune agent tout juste arrivé à l’Indian Political Service, mène cette enquête. Il découvrira que tout cela cache des manoeuvres politiques, des traditions religieuses mais aussi, des histoires de familles…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RAJ #2 – Un gentilhomme oriental

Quelques petits mois après la sortie du premier tome de Raj, nous avons la conclusion de ce diptyque avec Un Gentilhomme Oriental. Nous y découvrons donc la fin de cette première enquête du jeune Alexander Martin. 
Avec cette série, Conrad, un des créateurs des fameux Innommables (avec Yann) et Wilbur, alias Sophie Commenge, vont nous emmener dans un beau voyage dans l’Inde du XIXème siècle. Les auteurs vont nous faire revivre avec maestria cette période de la colonisation britannique. L’intrigue est bien menée, cohérente, d’une grande rigueur, où nous croisons des personnages que nous avons déjà envie de retrouver.
Le dessin de Conrad approche celui de la ligne claire, très proche de Hergé et s’éloigne du style "gros nez" comme ceux de Mac, Tony et Tim, et très épuré. Il est très lisible, ce qui rend la narration vraiment efficace et c’est vraiment agréable à lire. Il avait déjà prouvé avec une série comme Le piège malais (Dupuis) qu’il était un auteur à surveiller et non pas qu’un dessinateur qui avait marqué le journal de Spirou par ses hauts de pages devenus cultes depuis.  A noter que Conrad a aussi travaillé pour le Studio Dreamworks pour Eldorado. Mais avec Raj, je trouve qu’il livre un de ses plus beaux travaux.

Avec Wilbur, ils ont signé une belle oeuvre d’aventure policière : dépaysement garanti ! 
Ce mois de septembre met encore à l’honneur Wilbur et Conrad avec la sortie de Tigresse Blanche tome 4 (toujours chez Dargaud).
En attendant, faites donc ce voyage dans le temps et découvrez ce service qu’est l’IPS avec les enquêtes d’Alexander Martin. Il a tant de choses à découvrir sur ce pays. Comme nous.

Par BERTHOLD, le 11 septembre 2007

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