RANMA 1/2
Volume 1

Une des trois fille Tendo va devoir se marier avec le jeune Ranma Saotomé. Mais quand elles découvrent que le garçon est, avec son père, victime d’une malédiction très particulière (il change de sexe selon qu’il est aspergé d’eau froide ou chaude !), la situation se complique très vite, d’autant que la jeune et fougueuse Akané est désignée comme future mariée… Les deux jeunes gens vont devoir s’habituer l’un à l’autre, au grès de leurs humeurs…

Par fredgri, le 27 juin 2018

Notre avis sur RANMA 1/2 #1 – Volume 1

Si, comme moi, vous avez vécu la folie des dessins animés japonais en VF dans les années 70/80 Ranma 1/2 n’est pas vraiment une série inconnue. Mais bien que n’étant pas un fan à la base, je me suis laissé prendre au jeu des bons conseils d’un ami et j’ai donc redécouvert cet univers par le biais du manga cette fois !

Je partais franchement avec un à priori, autant être honnête, mais contre toute attente je me suis laissé entraîner sans problème dans cette histoire légère, pleine de rebondissements et somme toute assez décomplexée en plus.

Ainsi, on rencontre la famille Tendo, et plus particulièrement la jeune Akané, pleine de caractère, bien décidée à ne pas se laisser mener par le bout du nez par les garçons. Puis arrive Ranma et son père, un garçon assez étrange qui doit s’habituer à devenir une jeune fille dès qu’il est en contact avec de l’eau froide ! La situation démarre donc sur des bases propices à une multitude de petites scénettes ou les deux ados vont progressivement apprendre à se connaître, même s’ils sont du mal à reconnaître leurs sentiments respectifs.
C’est bien sur très vivant et chaque mini-intrigue est là pour appuyer ce lien qui se tisse entre eux deux. On sent que globalement cela risque vite de patiner dans une sorte de mélasse soap ponctuée d’affrontements, de coups de gueule et de duels improbable, toutefois, il faut bien reconnaître que l’ensemble est bourré de charme, que ces diverses interactions sont à la fois captivantes et attachantes !

De plus, je trouve que le fond est plus audacieux qu’il ne pourrait paraître pour une série initialement destinée aux enfants. Par exemple, les nombreuses cases de nus, les allusions très directes ou les regards appuyés sur les seins ou autres parties intimes. C’est assez surprenant, mais cela passe facilement, car le cadre n’est justement pas fait pour appuyer sur ces détails de façon malsaine, bien au contraire !

Alors peut-être qu’à la longue, on risque de trouver tout ça assez redondant, mais ce premier volume se dévore comme une très agréable confiserie.
On en reprendrait bien une seconde part d’ailleurs !

Par FredGri, le 27 juin 2018

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