RASL
Romance at the speed of light
(RASL 8 à 11)
RASL doit absolument trouver de l’argent afin de permettre à Annie de partir pour se protéger. Après tout, si l’armée veut continuer ces expériences, quitte à aller vers le drame, tant pis pour eux. RASL veut juste s’éloigner de tout ça, il sent que les choses empirent. Toutefois, ce mystérieux personnage qui se fait appeler "le Président", accompagné par cette non moins étrange fillette qu’il appelle "Dieu", conseillent à RASL de prendre les choses en main, selon eux il serait la clé de cette histoire à base de monde parallèle, d’énergie, de vieilles légendes…
Par fredgri, le 24 février 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781888963335
Notre avis sur RASL #3 – Romance at the speed of light
Il faut être patient avec cette série. Jeff Smith livre ses épisodes au compte goutte. ce qui fait que ces volumes ont des délais de sortie très éloignés les uns des autres. A la fin du présent volume, il est annoncé que l’histoire ce terminera dans le quatrième opus. Delcourt publiera alors la VF, dans la foulée.
Le scénario continue d’être passionnant. Smith joue avec les flash back, nous balançant plusieurs années en arrières, tout en jonglant avec les mondes parallèles. Une fois qu’on s’est bien immergé dans cet univers tout devient assez fluide et astucieux.
Car l’auteur a vraiment travaillé sa copie, avec pas mal de doc, de réflexions sur le sujet. C’est parfois assez ardu à suivre, mais Smith sait aussi calmer les envolées scientifiques pour toujours garder en tête son intrigue principale. Néanmoins "l’action" de ce troisième volet ralentit sérieusement pour se focaliser davantage sur la matière de ces univers parallèles et sur ce qui motive RASL. On a encore des zones d’ombres, on sent qu’il manque encore des explications, mais justement je trouve que cela fait partie de l’atmosphère qui règne sur ces planches, du mystère, de la tension, avec des petites réponses qui pointent par-ci par-là le bout du nez !
Graphiquement c’est toujours aussi bon, dans une veine plus réaliste que ce qu’il faisait sur Bone, mais cela fonctionne à merveille. A noter qu’à la fin de ce volume Smith nous ouvre les portes de son carnet de croquis, avec du story-board, des études de couv, des photos etc. Un régal !
Donc, une série qui se conclue très bientôt. En attendant la version française, je vous conseille de vous lancer !
Par FredGri, le 24 février 2012