RASL (VF)
Uma
(Rasl 5 à 11)
Après les révélations du précédent épisode RASL, encore sous le choc de son affrontement avec l’homme à tête de lézard, se réfugie chez Annie. Mais perturbé par ces réalités qui se suivent, qui le plongent dans des doutes incessants il repart le lendemain et rencontre l’Uma de cette réalité alternative… Fatigué par tout ces voyages qui l’éprouvent physiquement, il se remémore les évènements qui l’ont poussé à se retrouver dans cette situation. Et, pour cela, il faut remonter jusqu’à la fin du 19 ème siècle avec le conflit qui opposa Thomas Edison et le génial Nikola Tesla, tout d’abord, et ensuite la création des premières machines qui pouvaient transmettre des ondes électriques sans l’utilisation de fils…
Bien des années après, RASL, alors un jeune scientifique très doué, s’appelait encore Robert, et il venait de mettre la main sur les carnets perdus de Tesla… Ce qui n’était que le début de l’histoire…
Toutefois, ce mystérieux personnage qui se fait appeler "le Président", accompagné par cette non moins étrange fillette qu’il appelle "Dieu", conseillent à RASL de prendre les choses en main, selon eux il serait la clé de cette histoire à base de monde parallèle, d’énergie, de vieilles légendes…
Par fredgri, le 29 novembre 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756062822
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Notre avis sur RASL (VF) #2 – Uma
L’intérêt avec cette version française, c’est qu’elle ne s’est lancée qu’une fois la série originale finie aux states, donc elle peut suivre un rythme plus fréquent (par exemple, aux states, entre le premier volume et le second on a tout de même du attendre deux ans…). Et c’est très appréciable, car il faut quand même souligner que l’intrigue est à la fois très dense et très étiolée. "Très dense" car il faut bien s’immerger dans les renseignements donnés, qu’il faut rester attentif, mais "très étiolée" car l’intrigue principale n’avance pas vraiment. Pour l’instant c’est une succession de pirouettes narratives, de flash back, qui nous font croire qu’il s’y passe beaucoup de choses, alors qu’au fond ça n’est pas le cas.
Et pourquoi pas… !
Un certain nombre d’autres séries fonctionnent sur ce genre de structures, je pense, là tout de suite, à Scalped, par exemple.
Du coup, ce qui importe c’est le cheminement qui se dessine derrière les renseignements donnés au compte goutte. Progressivement, l’histoire de ce RASL se précise, on comprend mieux le contexte, on entre dans une histoire plus globale ou se profile la silhouette du légendaire Nikola Tesla, un inventeur qui inspira tellement d’autres scénarios (plus particulièrement l’une des figures emblématiques du Steampunk). C’est vrai que ce personnage est passionnant, qu’il révolutionna le concept de l’électricité, allant bien plus loin que Edison en créant le courant alternatif par exemple, ce qui permis de dépasser les distances préconisées par le courant continue…
Mais vous voyez je m’enflamme à mon tour pour un sujet qui me dépasse tout de même. C’est peut-être justement ça le charme de cette série si particulière, cette érudition très accessible qui reste un élément très important de l’histoire, de cet univers !
Mais restons concentré sur RASL. Le fait d’inscrire cette histoire dans son récit permet à Jeff Smith de vraiment rendre son intrigue bien plus consistante. C’est expliqué de façon très didactique, sans entrer dans des détails rébarbatifs et, du coup, même si ces explications prennent beaucoup de place dans ce deuxième tome, cela reste passionnant !
Smith nous démontre encore une fois qu’il peut aussi fournir d’autres projets que Bone, qu’un univers réaliste et plus dur ne l’effraie pas. C’est un coup de maître. Malgré tout, il faut aussi être fan du monsieur, parce que ça n’avance vraiment pas des masses et l’auteur insiste encore et encore sur certains détails tout en jouant sur nos nerfs avec ces flous scénaristiques un peu rébarbatifs à force.
Graphiquement, c’est toujours aussi beau, j’ai le sentiment que Smith est malgré tout plus à l’aise en dessinant Bone qu’ici, mais justement, il y a un petit côté décalé très agréable qui me touche.
De plus, les couleurs, même si elles me surprennent, finalement fonctionnent très bien. Je continue de préférer largement la version en noir et blanc, toutefois j’avoue que les rendus sont très sympathiques, avec un vrai travail sur les ambiances !!!
Un deuxième volume qui garde la cohérence du premier volume, qui nous entraîne dans une sorte de science fiction pleine de rythme et de réflexions intéressantes. Car même si en effet l’intrigue prend son temps on est tout de même happé par ce récit que je trouve malgré tout passionnant !
Par FredGri, le 29 novembre 2014
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