RASPOUTINE
Le manuscrit
Début du XXème siècle. Raspoutine, tout droit venu du fin fond de la Russie, a réussi à se faire accueillir dans un monastère du Proche Orient en qualité de voyageur, sous un faux nom. Il savait qu’en ce lieu se trouvait un précieux et unique manuscrit et l’a dérobé.
Au Vatican, la nouvelle fait l’effet d’une bombe. La possession du manuscrit par quelqu’un qui l’utiliserait à mauvais escient pourrait causer grand tort à l’Eglise.
Le Vatican envoie donc des hommes, Johannes et Bernard, aux trousses de Raspoutine. Parvenu à regagner la Russie, celui-ci est passé maître dans l’art de la persuasion et, respecté comme un saint homme, parvient à se rapprocher de plus en plus de ceux qui détiennent le pouvoir…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2848101040
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Notre avis sur RASPOUTINE #1 – Le manuscrit
Comme le tome 1 de Tengiz sorti en même temps et également signé Tarek pour le scénario, ce premier volet de Raspoutine est dans sa plus grande partie un flashback. Cette nouvelle trilogie des éditions Emmanuel Proust nous convie à un voyage dans différentes grandes cités comme Istanbul ou Saint-Petersbourg au début du siècle dernier…
Cette histoire de manuscrit dérobé est une fiction. Pourtant, comme vecteur de son récit, Tarek a choisi de faire vivre "son" Raspoutine en bande dessinée en lui attribuant les caractéristiques qui sont connues au Raspoutine ayant existé et qui est devenu une légende en soi. Ce choix permet bien entendu de revisiter l’Histoire en y ajoutant des chapitres inédits tout en lui donnant une crédibilité trompeuse. Dans cette série, la fiction s’immisce mieux dans la réalité par rapport à dans Tengiz où on a par contre carrément affaire à de la magie, des sorts, etc…
Bien qu’il ne soit pas mauvais, je n’ai pas trop accroché au dessin de Vincent Pompetti (Planète divine, chez Glénat). Par contre, je dois dire que son style m’a paru plus coller aux scènes syriennes qu’aux scènes russes. Les couleurs y sont probablement pour quelque chose. En tout cas, l’encrage bien spécial restitue mieux à mon avis les courbes ondulantes des paysages de désert que les froids et lisses éléments architecturaux de chez le Tsar… Cela dit, cette remarque est toute personnelle et deux tomes suivront qui auront le temps de finir de me séduire.
Vous aussi, mettez vos pas dans ceux des frères Johannes et Bernard et partez à la reconquête du manuscrit dérobé. Bonne lecture !
Par Sylvestre, le 18 septembre 2006
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