RASPOUTINE
Le faux prophète

Dans ce deuxième opus Raspoutine continue son ascension sociale auprès de la famille royale russe (les Romanov), notamment auprès de la tsarine depuis qu’il a sauvé son fils hémophile. Mais cette ascension provoque une inimitié de la part de la classe dirigeante. L’armée décide donc d’éliminer le faux prophète. Son secrétaire particulier Johannes (qui est un moine espion à la solde de l’église, chargé de récupérer le codex permettant de ressusciter les morts volé par Raspoutine dans un monastère –cf tome 1) est malmené par les services secrets et finit par être emprisonné. Raspoutine est quant à lui maintes fois accusé de violence sexuelle sur de nombreuses femmes. Les complots pour tenter de l’éliminer se précisent.
 

Par Julien Derouet, le 1 janvier 2001

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2 avis sur RASPOUTINE #2 – Le faux prophète

J’ai très fortement aimé ce second tome de Raspoutine. D’une part, on continue d’accompagner le faux prophète qu’est le héros et de voir avec quel succès il manipule son monde, et d’autre part on sent venir la charnière de ce triptyque, avec ces craintes qu’il a à avoir alors que son immunité semble s’affaiblir…

J’aurais toutefois une petite remarque pour le dessin de Vincent Pompetti qui, à mon avis, n’est pas là au plus joli de son expression. En fait, j’aurais rêvé que Raspoutine soit peint, comme Stéphane Perger l’a fait pour Sir Arthur Benton. Je ne dis pas ça pour mettre plus en avant Perger que Pompetti, mais bien au contraire pour apprendre à ceux qui l’ignorent que le dessinateur de Raspoutine excelle au maniement du pinceau : certains l’ont vu à l’œuvre en dédicace ! La BD aurait je pense gagné encore plus à être traitée ainsi. Cela dit, Raspoutine reste une série de qualité entraînant le lecteur entre fiction et histoire ; une série que je conseille vivement !
 

Par Sylvestre, le 25 mars 2007

Raspoutine. Personnage énigmatique. Dans cette trilogie, très bien documentée historiquement le scénariste Tarek et son dessinateur Pompetti en font un personnage très sombre, à l’image de ce qu’il était certainement. Ils en font aussi un homme qui aimait beaucoup les femmes. Au début du siècle cela était très mal perçu. C’est d’ailleurs sur ce point que ses détracteurs l’attaquent.
Comment ne pas être fasciné par cet homme qui part de si bas pour arriver si haut? 

Les auteurs de cette bande dessinée arrivent très bien, tant par le trait que par le récit à dégager le côté mystique du personnage. 

Un récit très agréable dont nous attendons la suite avec la plus grande impatience.
 

Par Julien Derouet, le 9 mars 2007

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