Rayures

Certains, aux yeux probablement crottés, ont vu en lui un tigre. En fait, c’est sans doute à cause de ses rayures. Mais Jean-François est bel et bien un éléphant, et il a croisé ce jour-là le chemin d’un humain qui veut être le premier à tuer le tout dernier spécimen de chaque espèce animale. Il a croisé aussi Honoré, un panda avec qui il va vivre de fantastiques aventures sur les rings, aux putes, et tout autour du globe et tout ça, grâce à des super-pouvoirs qu’il convient de mériter après examen auprès du Grand Pouvoirier… Comme par exemple se déplacer d’un point à un autre en un rien de temps, ralentir le temps qui passe, et d’autres trucs de ouf, vous allez voir !
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Rayures

C’est la rentrée, et beaucoup l’auront mauvaise après ces superbes vacances ensoleillées qu’ils ont passées cet été. Retrouver la grisaille et la monotonie du quotidien, ce n’est pas toujours de gaieté de cœur… Heureusement, B-GNET (l’auteur) et 6 pieds sous terre (l’éditeur) ont décidé de nous (le lecteur) réserver une rentrée poilante avec cette (démonstratif) très drôle BD : Rayures.

Rayures est comme qui dirait une "fable à la con". Une histoire pleine de trucs farfelus : des animaux héros dans un monde pas seulement animalier mais en tout cas fou, des super-pouvoirs délirants donnant lieu à de bons gags, des personnages plus-con-tu-meurs, des enchaînements de situations sauvages et tout ça avec un découpage par épisodes (prépublication dans le Psikopat oblige) et une narration au poil (à gratter) qui fait de ce moment de lecture une sacrée rigolade ! On a en effet presque l’impression d’avoir affaire à une histoire gentillette pour enfants, et paf, d’un coup, gros gag pourri mais qui marche bien, grosse déconnade textuelle qui fait mouche, transitions marrantes… Les amateurs d’humour disjoncté y trouveront leur compte et apprécieront que, bien que ça le frise parfois dans la forme, on est quand même loin d’Edika et de ses fins en queue de *

Y’a pas de lézard, Rayures est le titre obligatoire pour vous dérider en cette période de reprise. Sa belle et innocente couverture colorée masque malicieusement l’originalité burlesque de son contenu, mais maintenant que you are in the secret et que vous savez que cette BD n’est pas pour vos enfants, foncez dessus sans hésiter.

* Ouais, ouais, je sais. Mais j’aime bien la placer de temps en temps. : -)
 

Par Sylvestre, le 1 septembre 2007

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