Red Sonja : Le pardon des Monstres

Red Sonja a été embauchée par des villageois pour affronter un puissant sorcier nommé Kalas-Ra. Ce dernier avant de mourir lance une malédiction sur la guerrière. Elle retourne au village où elle retrouve les habitants à l’auberge. Alors qu’une fête se prépare, elle reconnaît un homme qu’elle n’avait pas revu depuis le massacre de son village et de sa famille : Fellan le bûcheron ! C’est le dernier de sa liste pour pouvoir en terminer avec sa vengeance.
Non loin de là, un autre sorcier, le frère de Kalas-Ra, apprend la mort de ce dernier…

Par berthold, le 9 janvier 2025

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Notre avis sur Red Sonja : Le pardon des Monstres

Ce nouveau tome de la saga Red Sonja reprend les épisodes US : Red Sonja (Dynamite Entertainment, 2014 series) #13 – 18 – Forgiving of Monsters.

Gail Simone poursuit son récit sur la célèbre diablesse à l’épée, Red Sonja. Ce personnage est né dans une nouvelle de Robert E. Howard en 1934, sous le nom de Sonya de Rogatino. C’est ensuite Roy Thomas qui va vraiment créer Red Sonja, en s’inspirant de l’héroïne d’Howard, pour en faire un personnage récurrent dans la bande dessinée Marvel, Conan the Barbarian, en février 1973. C’est le dessinateur Barry Windsor-Smith qui lui donnera son look. Depuis, l’héroïne poursuit encore ses aventures chez d’autres éditeurs.

Dans cette nouvelle aventure, Gail Simone va mettre un peu à mal son héroïne, qui semble avoir été maudite par un vil sorcier. Ce dernier lui a dit qu’elle n’accorderait plus aucun pardon. Et cela semble se réaliser puisqu’elle va battre à mort un pauvre serveur qui a renversé une bière sur sa cape. Elle va donc devoir lutter contre cela ou en finir avec la vie. Mais Sonja n’est pas une guerrière qui lâche prise facilement, quitte à affronter la mort elle-même. Ce récit ne nous déçoit pas. Nous avons droit à une bonne intrigue, à des scènes de bagarres et des batailles, à du suspense et à un peu d’humour. La scénariste essaie de creuser de nouvelles facettes de son personnage. C’est ainsi que nous allons la découvrir à un moment, un peu plus humaine.

Le dessin de Walter Geovani, sans être flamboyant, est tout de même efficace et intéressant. Il est réaliste et bien mis en valeur par les couleurs d’Adriano Lucas. Il est rythmé aussi mais il y manque un peu d’âme. Néanmoins, cela ne gêne en rien la lecture et l’appréciation de ces aventures.

Red Sonja : le Pardon des Monstres est un excellent moment de détente, une bonne aventure à la sauce fantasy qui nous fait vraiment passer un très bon moment de lecture.

Par BERTHOLD, le 9 janvier 2025

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