REGULATEUR (LE)
Cordelia

Enfin ! Le voilà ! Le tome 5 de la série Le Régulateur.
Enfin !
Chaque tome de cette saga étant attendu avec impatience par quelques lecteurs impatients dont je fais partie.

Avec Cordelia, nous ne sommes pas déçus.
Au contraire, on apprécie ce récit et le travail des frères Moreno.

Eric Corbeyran nous dévoile encore quelques pans du passé d’Aristide Nyx, le Régulateur. Tout comme il nous en apprend un peu plus sur Esculape. Mais ici, celle qui tient le rôle principal, c’est une gamine de 10 ans nommée Cordelia. Elle a un rôle important à jouer, car sa rencontre avec Nyx va faire avancer les choses.
Les "Faubourgs" est une zone étrange, fait de ruines et de gravats. Le danger est partout à cause de créatures fort dangereuses. Le scénariste a su créer une ambiance tendue dans ce tome, une sensation d’enfermement nous happe d’entrée. Encore une fois, l’auteur du Chant des Stryges arrive à nous émerveiller et à nous étonner avec ce nouveau tome.

Le tout étant superbement mis en images et en couleurs par Eric et Marc Moreno qui ont su nous placer dans l’atmosphère si particulière de cette saga. Il y a à nouveau des scènes spectaculaires et d’autres plus réservées qui enchantent le lecteur. Les décors des "faubourgs" sont vraiment impressionnants. Les engins crées sont incroyables et originaux. Ils ont su donner vie à cet univers.

On prend plaisir à lire ce nouvel opus de la série Le Régulateur et c’est avec une certaine envie et appréhension que l’on attend la sortie du prochain (et dernier) tome de cette saga !

Par BERTHOLD, le 5 septembre 2012

Pour ma part, je serais beaucoup plus mesuré.

Ce cinquième tome brille essentiellement grâce à la qualité de son scénario, très bien mené par Corbeyran. Le voile se lève peu à peu sur l’Univers de la série, sur la création de la mégalopole et l’avènement de la "régulation". Le rythme est efficace, prenant… mais un scénario seul peut-il suffir aux lecteurs?

Car si on peut saluer la solidité et la fiabilité de ce dernier, pas de miracle malheureusement du côté des frères Moreno, qui malgré un investissement certain, n’ont jamais su égaler le niveau atteint lors du premier tome : Approximations, maladresses, erreurs de proportions, couleurs inadaptées… L’album ne donne toujours pas visuellement envie, ne plonge quasiment jamais le lecteur dans l’ambiance pourtant bien installée par Corbeyran…

Reste à attendre le final, en espérant que les lecteurs qui ont suivi la série jusqu’au bout ne seront pas déçus de ne pas avoir quitté le navire plus tôt.

Par Matt, le 12 mars 2013