REINE D'EGYPTE
Volume 1

XVe siècle avant J.C. L’Egypte fête le mariage de la princesse Hatchepsout avec son demi-frère Séthi, qui devient ainsi Thoutmosis II, héritier du trône. Mais la jeune femme, derrière des apparences trompeuses, refuse cet état de fait. Fille du roi, elle estime qu’elle ferait un bien meilleur pharaon que Séthi. Elle estime la situation injuste. Ses capacités et ses compétences sont reléguées au second plan parce qu’elle est une femme. Hatchepsout décide d’agir, refusant de se plier aux conventions.

Par legoffe, le 16 juillet 2017

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Notre avis sur REINE D’EGYPTE #1 – Volume 1

Ki-Oon se lance dans une nouvelle épopée historique. Place à l’Egypte antique et, plus précisément, à la vie d’Hatchepsout, qui est connue pour être la première grande femme dont l’Histoire ait gardé le nom selon l’égyptologue James Henry Breasted.

Chie Inudoh raconte ainsi les frustrations d’une princesse intelligente, qui brille sur tous les fronts, même dans des activités masculines, comme l’arc ou le combat. Elle n’accepte pas la place de la femme dans cette société, pas plus qu’elle ne supporte la vanité de son mari. Ce dernier en prend ici pour son grade et n’a pas une image reluisante.

Difficile de savoir jusqu’où le récit est fidèle à la réalité, mais on peut soupçonner l’auteur d’avoir largement romancé cette histoire. Mais cela a un mérite, celui d’offrir une aventure dotée de personnages contrastés, que tout oppose. Tout le piment de ce manga repose sur la dualité entre les deux époux.

Le scénario est très efficace et alterne avec brio les moments présents du couple et leur jeunesse. Cela donne un livre très vivant, d’autant que les dessins sont beaux. Les visages sont expressifs, les tenues et bijoux fins et détaillés. Dommage, simplement, que les décors ne bénéficient pas du même traitement. Ils sont rarement visibles, relégués dans l’ombre, au profit des personnages.

Le thème de la place de la femme dans la société est au coeur de ce seinen vraiment plaisant à lire et forcément dépaysant. L’Egypte ancienne ne m’a jamais paru aussi vivante !

Par Legoffe, le 16 juillet 2017

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