REINES DE SANG (LES)
Catherine Sforza, la lionne de Lombardie - Volume 1

Renaissance, l’Italie.
Les grandes familles s’y affrontent : Les Borgia contre les Médicis. Les Visconti contre les Sforza. C’est ce qui se fit appeler "Le jeu des Cinq". Et à ce jeu, celui qui gagnera, règnera sur le territoire.

Catherine Sforza a vu son père, le Duc de Milan, mourir en se faisant assassiner sur le parvis de l’église. Elle n’a que 13 ans en cette année 1476. Elle sera mariée à 14 ans à Giramola Riario, seigneur d’Imola et de Forli. A 18 ans, elle part rejoindre son mari à Rome, qui a été nommé commandant du château Saint-Ange et capitaine général de l’Eglise…

 

Par berthold, le 17 mai 2021

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Notre avis sur REINES DE SANG (LES) #001 – Catherine Sforza, la lionne de Lombardie – Volume 1

Jean-Pierre Pecau et Gabriele Parma ont déjà travaillé sur une autre Reine de Sang : Constance d’Antioche. Certes, ce récit en deux tomes était de facture correcte, mais sans grande ambition et nous étions en droit de nous demander ce que pouvait donner cette seconde collaboration dans cette collection.

Et bien, avec Catherine Sforza, la lionne de Lombardie nous ne sommes pas déçus : ce premier volume tient ses promesses, et nous permet de lire un excellent récit historique où Pécau nous présente un beau personnage féminin, fort, en la présence de Catherine Sforza.
Le personnage a mérité sa place dans cette collection. Elle est une femme forte qui, dès son plus jeune âge, a su imposer son caractère et faire face aux hommes.
Nous allons la suivre au sein d’intrigues et conflits en Italie, avec le fameux "Jeu des Cinq".
Nous allons en apprendre sur les relations entre les différentes familles importantes de cette époque, qui régnaient sur l’Italie. Nous allons voir comment cette jeune femme va en imposer plus que son mari, Giramola, pour la défense et l’avenir de leur famille.
Ces guerres entre familles sont très bien expliquées par Pécau. Ce récit passionne et nous en apprend beaucoup, le tout se lisant comme un excellent thriller historique.

Et Gabriele Parma de son côté réussit à illustrer de très belles pages, mises en couleurs avec talent par un Dimitri Fogolin toujours au sommet de son art. Nous avons une mise en page parfaite, aux cadrages audacieux, arrivant à mettre en avant de somptueux décors. Parma réalise aussi de très belles scènes d’atmosphère dont certaines arrivent à vous donner un bon sentiment d’angoisse.

Ce premier tome de Catherine Storza est une très bonne lecture que je ne peux que vous recommander.

 

Par BERTHOLD, le 17 mai 2021

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