REINES DE SANG (LES)
Isabelle, la louve de France (2/2)

En ce mois de juin 2014, est sorti le dernier volume de la saga Isabelle, la louve de France, dans la collection Les Reines de Sang.
Le premier tome a été une très bonne surprise grâce à son scénario des Gloris et grâce au graphisme de Calderon. 
J’en attendai beaucoup de ce nouvel opus.
Et je dois bien dire, que là encore, j’ai pris une belle claque.
Ce titre prouve que l’on peu allier le récit historique et le divertissement. En effet, avec cette bande dessinée, c’est avec une rare passion que nous suivons le destin d’Isabelle et des actes qui au final, conduiront à la fameuse Guerre de Cent ans.

Marie et Thierry Gloris avec ce titre ont su donner un beau portrait de femme, même si au début elle n’était pas si sympathique que ça. Mais là, au vu de comment elle fut traitée par Edouard II entres autres, on la prend en pitié et on se dit que ce qui attend Edouard II à la fin est mérité ! De plus, les Gloris arrivent même a donner du suspense dans ce second volet. Nous avons là un très beau retournement de situation. J’ai bien été surpris par ces dernières pages. 
Cette bande dessinée est fort bien écrite. Ce titre est, tout comme Aliènor, la légende noire (l’autre titre de la collection Les Reines de Sang), deux modèles de bandes dessinées historiques. 
Passionnant et prenant, le lecteur se laisse happer par la fureur de cette période de l’histoire.

Jaime Calderon réalise là un travail spectaculaire. Son trait est impressionnant. Son style est efficace à plus d’un titre. L’amateur saura apprécier les scènes anthologiques qui peuplent ces pages ! C’est du grand art à l’état pur ! Calderon est un artiste à surveiller de près. De plus, avec l’aide de Johann Corgié aux couleurs, ils font de cette bande dessinée un chef d’oeuvre du genre.

Je vous invite sans hésiter à découvrir l’histoire d’Isabelle, la louve de France. Un récit hisorique où le lecteur va passer un très grand moment de lecture, où la passion ressort de chaque page ! Une oeuvre à ne rater sous aucun prétexte.

Par BERTHOLD, le 4 juillet 2014