Reines & Dragons
La petite reine

Cette nuit là, la jeune princesse dort d’un lourd sommeil jusqu’au moment où elle se réveille, se rendant compte que le château, où elle vit, est attaqué par des monstres sanguinaires. Elle voit le page être transpercé par une hallebarde, avant de manquer de se faire occire par un ruffian. Mais la princesse est pleine de ressources et parvient à se défaire de son adversaire. Prenant la fuite, elle voit ses parents, le roi et la reine, être brulés vifs. Eux qui avaient toujours prôné l’art et la culture, avec leur richesse, au lieu de faire la guerre et de construire de meilleures fortifications.

Au château, c’est un massacre. La princesse croise le naturalien, qui la conduit vers un lieu où elle sera en sécurité. Mais ce dernier se prend une flèche dans les joues. Et cette flèche est empoisonnée. Il ne lui reste plus que quelques instants à vivre. Le temps de lui confier un trésor dans une malle, qui pourra l’aider à s’enfuir. Elle ne sait pas ce que c’est. Lui a tout juste le temps de dire un mot : bicyclette.

Et voilà, la princesse, en nuisette transparente, prenant la fuite hors du château, avec cette bicyclette à la main, ne sachant pas quoi en faire…

Par berthold, le 1 juin 2024

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Notre avis sur Reines & Dragons – La petite reine

Reines & Dragons est un récit d’héroïc-fantasy, à la sauce Joann Sfar, avec une princesse en nuisette en fuite, avec une bicyclette à la main.

La petite reine est un titre à double sens dans ce récit. Vous comprendrez pourquoi lors de votre lecture. Sfar s’amuse avec cette aventure mettant en scène une princesse qui a vu sa famille périr et son château détruit par une horde de monstres sans foi ni loi. Lors de sa fuite, elle croisera un elfe, un nain, un mage et un orc – qui finalement, ne lui seront pas d’une grande aide – et un dragon affamé, attiré par la sonnette de sa bicyclette. La princesse va devenir plus coriace et s’avérer être plus manipulatrice qu’elle ne parait, pour parvenir à son but.

L’intrigue est prenante et amusante. Le scénariste joue avec les codes de la fantasy et de ceux des jeux de rôles. Ce récit s’avère être une belle surprise au final.

Est-il besoin de parler du dessin de Joann Sfar ? Son style unique et particulier fonctionne toujours aussi bien. C’est du grand « Sf’art », si je puis me permettre. Oui, certains disent que son dessin n’est pas beau. Et pourtant, son style est quand même intéressant et a son petit charme. La mise en page vous embarque dans cette aventure fort bien rythmée. Les couleurs sont de Christophe Araldi. Il apporte une certaine sensibilité aux cases de Joann Sfar.

Si vous voulez lire un récit d’aventure et de fantasy totalement différent, je vous invite à lire Reines & Dragons. Un divertissement de qualité et drôle, concocté par l’auteur du Chat du Rabbin.

Par BERTHOLD, le 1 juin 2024

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