REMINGTON (KIOSQUE)
Numéro 4
L’arrivée dans la tour de Ush est fracassante, et nos héros touchent à leur but, Remington se retrouvant enfin avec entre les mains le fameux masque que sa fine équipe convoitait. Malheureusement, ce qui pouvait ressembler à une ultime étape s’avérera ne pas l’être quand Ush en personne les rejoindra et leur expliquera qu’ils avaient tort de croire que leur mission était pleinement accomplie…
Par sylvestre, le 21 juin 2012
Notre avis sur REMINGTON (KIOSQUE) #4 – Numéro 4
Un peu d’utopie ne peut pas nuire, en bandes dessinées. Et à plus forte raison dans de la fantasy ! N’est-ce pas ?! Alors : non, on ne s’offusquera pas qu’avec leur frêle aéronef, nos héros soient parvenus à s’introduire dans le bâtiment pourtant réputé pour être le mieux protégé de la ville de Bonta… Il faut dire que Remington n’est pas là pour perdre du temps : il a une réputation à tenir !!! Alors pas question pour son scénariste de père de rallonger la sauce en nous racontant d’infructueuses premières tentatives : la seule aura été la bonne ! Place donc très vite à la dynamique suite de l’opus 3 avec action, suspense et… gros matous (!) au menu de ce quatrième volet de la série "kiosque" Remington.
Remington et Grany touchent au but. Ils y sont même parvenus, si l’on peut dire. Et pourtant, la fin à découvrir ici n’en est pas vraiment une ; elle appelle une suite. On sait d’ailleurs à la date de cet avis que c’est un autre tandem qui signera le volet d’après : ce numéro 4 est donc un tome de fin de cycle sans pour autant que le point final de ce premier arc soit vraiment posé.
Rha oui, on est comme ça dans la BD, quand ça marche : on sent que le lecteur est là et qu’il en veut, alors on lui en promet ! On laisse donc Remington, sur la dernière planche, dans une situation ni glorieuse ni enviable. Enervé, quoi… Mais on pressent donc – il ne nous faut pas de dessin, oserais-je dire – qu’il ne s’en tiendra pas là ! Avis aux fans, donc : il va y avoir du rab ! Chatouiller un Roublard, c’est s’exposer à des retours de bâtons…
Par Sylvestre, le 21 juin 2012