REMINGTON (KIOSQUE)
Numéro 7

 
Doutant de plus en plus de la volonté de Calypso et de ses capacités à pouvoir redonner à Grany son apparence humaine, l’intéressé et son frère allaient finalement brûler la politesse à celle qu’ils escortaient, non sans lui avoir au préalable subtilisé le dofus qu’elle avait réussi à se procurer par de louches combines.

Alors que de son côté Relef-Kor s’était enfin extrait de la cellule dans laquelle son geôlier Monsieur Frog l’avait mis à l’ombre, les frères Remington n’avaient eux plus qu’un objectif (hormis celui de voir Grany métamorphosé) : quitter Mopsos et revenir chez eux à Bonta.

Mais leur portraits placardés partout et la tenace Bonnie Moon à leurs trousses, les deux Roublards semblaient ne pas devoir quitter la cité aussi facilement qu’ils l’auraient souhaité !
 

Par sylvestre, le 8 octobre 2012

Notre avis sur REMINGTON (KIOSQUE) #7 – Numéro 7

 
Ils sont plus que courageux, nos deux héros, quand on y regarde bien ! Car bien qu’ils ont des doutes sur les possibilités qu’a Calypso de rendre à Grany son apparence humaine, ils vont cependant s’éloigner d’elle (non sans lui avoir volé auparavant le précieux dofus qu’elle avait récupéré), sans "plan B" en ce qui concerne le problème de Grany. Ne trouvez-vous pas que c’est là un choix bien risqué pour le Chacha ?!!

Voilà en tout cas un nouvel os à ronger pour nous : une nouvelle interrogation à laquelle on n’a pas encore de réponse ! Car on espère ne pas avoir à parler là d’absurdité du scénario ; ou bien ça voudrait dire que Grany resterait un Chacha à jamais, ce qui apparaît comme peu plausible. M’enfin, quoique… Les BD fantastiques, et celles des éditions Ankama ne dérogent pas à la règle, nous emmènent parfois sur des chemins qu’on n’aurait jamais cru devoir fouler !

Toujours au sujet du scénario, on observera le raccourci qui a été fait sur comment Calypso a facilement mis la main sur le dofus alors que ça semblait pouvoir être le gros de l’aventure. Voulu ? Bâclé ? On ne s’explique pas non plus comment un dofus créé devant elle, à l’époque, par son vieil amant (cf. les flashbacks) pourrait avoir été trouvé à l’état de fossile dans une mine. A moins qu’il y ait une notion d’âge ultra-canonique de la Calypso qui m’ait échappé ? Le scénario paraîtrait presque, ces remarques appuient dans ce sens, ne tourner finalement qu’autour des courses-poursuites et des combats que livrent Remington et Grany face à Bonnie Smisse en leur donnant trop de place ou trop d’importance : ça fait ainsi des pages entières d’action et d’effets, mais ça donne d’un autre côté l’impression de passer trop vite sur d’autres intrigues levées pendant l’histoire…

Niveau graphique enfin, et suite aux critiques que je formulais sur mon avis concernant l’épisode précédent, on retrouve cette peu heureuse hétérogénéité des dessins, en fonction des planches. C’est un peu dommage, et c’est cette fois accentué en plus par ces flashbacks dont il est question plus haut, dans lesquels Calypso apparaît à l’occasion comme une minette de shôjo (un style graphique de plus !)

Bref, les cycles de la série Remington se construisant sur quatre épisodes, il n’en reste qu’un, le prochain, pour sauver ce navire qui prend l’eau de toutes parts. Mais bon, courage : une grosse vingtaine de planches à vivre, c’est on l’espère assez de temps de donné aux différents héros pour écoper et nous offrir une conclusion qui fera retomber l’histoire sur ses pieds et mettre en valeur les astuces scénaristiques qu’on n’aurait pas capté pendant la lecture…
 

Par Sylvestre, le 8 octobre 2012

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