RENATO JONES LES UN %
Edition Collector
(Renato Jones 1 + un cahier graphique comprenant story board + crayonnés + études de perso)
"Les Un %, les hommes les plus riches, possèdent plus de la moitié de la richesse mondiale. Ils ont écrasé les économies, ont acheté des gouvernements et ont accumulé plus de pouvoir que tout autre groupe de l’histoire. Et ils n’en ont toujours pas assez. Avec ce genre de pouvoir, comment peut-on imaginer les faire payer ? Et QUI les fera payer ? Permettez-nous de vous présenter Renato Jones, un mystérieux justicier venu remettre les compteurs à zéro. Et avec l’arrivée de Renato, LES SUPER RICHES L’ONT SUPER PROFOND…"
Editeur
Par fredgri, le 8 novembre 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_201711352
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Notre avis sur RENATO JONES LES UN % #0 – Edition Collector
En avant première, Akileos propose ce petit format comics collector, couverture dorée, qui annonce la sortie de l’album en janvier prochain !
Depuis qu’il s’est lancé dans la réalisation de film, Kaare Andrews s’est fait plus discret, c’est pourquoi c’est intéressant de le retrouver avec cette nouvelle série, d’autant que le sujet est particulièrement d’actualité, la lutte des classes et la volonté d’amener cette classe dirigeante à régler ses factures…
D’autant que Andrews, dans sa lettre d’intention, que l’on peut lire dans le dossier final, en notes des crayonnés des planches, est extrêmement clair sur son concept et son envie de dénoncer.
De ce point de vue, Andrews rapproche son personnage des grandes figures que sont, pèle mêle Batman, V ou encore le Punisher (dans son aspect le plus extrémistes et radical). On sent une vraie prise de position et d’implication face à l’ambiance sociale du moment.
En effet, de plus en plus, la dimension d’intouchable de ces hautes castes est rediscutée, les scandales sont dévoilés, les propos anti-pauvre sont remis en question et le capitale perd de son immunité. De ce point de vue, Renato Jones se présente délibérément comme un défenseur du pauvre, un révélateur qui va débusquer les gros pontes dans leurs salles secrètes des vices.
Dans son extrémisme, Andrews tombe aussi beaucoup dans la caricature, mais on devine très vite qu’au delà des individus il s’attaque bien plus à l’argent, au pouvoir, à une certaine image d’invulnérabilité. Un super justicier de l’intérieur, qui s’implique pour démanteler une à une les briques d’une culture du contrôle, de l’asservissement !
Le scénario est très vif et extrêmement dynamique, il faut suivre, ne pas se perdre dans les détails, ne pas avoir peur de la violence non plus. Le graphisme très rapide et énergique, il transcende complètement le propos. On a le sentiment d’aller à 200 à l’heure tout du long. Le trait évoque Miller, bien évidemment, mais un Miller survitaminé. Du très très bon boulot qui décoiffe ! A suivre de très près !
Par FredGri, le 8 novembre 2017
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