Rencontre sur la Transaharienne
La Transsaharienne, une route sans fin qui traverse les sables du désert, lieu des rencontres les plus improbables, où les motivations des voyageurs sont aussi diverses que leur origine. Une route dangereuse où les destins et les vies peuvent basculer.
Par olivier, le 25 juillet 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782800152950
Notre avis sur Rencontre sur la Transaharienne
A Paris, Fanny, Nico et Lila organisent leur départ pour l’Afrique dans le cadre d’une mission caritative. Au Congo, le grand Diop et le petit Norbert quittent leur village dont les habitants se sont cotisés pour leur offrir de quoi faire le grand voyage vers la France. Aux Emirats Arabes Unis, Karim et Shafiq s’embarquent à bord d’un jet privé à destination du Sahara où leur oncle organise une partie de chasse.
Rien ne prédestinait ces jeunes gens à se rencontrer. Une culture, une éducation, un parcours différents et pourtant une cascade d’événements, d’aléas de la route vont les réunir dans de dramatiques circonstances.
C’est un long road-movie que nous offre Pierre Cristin, un voyage où chacun des acteurs suit son rêve, son espoir, son envie d’être simplement, de se réaliser dans un monde où les chances ne sont pas distribuées équitablement.
Certes un peu moralisateur, entre les jeunes français qui partent pour distribuer des médicaments dans un dispensaire d’Afrique noire mus par l’envie de faire quelque chose d’utile mais peu conscients des réalités, les deux jeunes arabes, l’un riche et inconscient l’autre, d’une branche moins riche de la famille plus mur et sensé et les deux jeunes africains, avec une éducation et des rêves de réussite simples et ouverts vers les autres.
Le récit au fil des planches monte en puissance, Pierre Christin suit chacun des trois groupes, prenant le temps de nous présenter chacun des protagonistes avant le choc.
Le dessin précis de Sébastien Verdier qui va à l’essentiel, le découpage classique, nous entraine sur cette Transsaharienne où les rêves naissent et meurent.
C’est une histoire sensible et belle, un peu guimauve et United Colors of Benetton peut-être, mais qui fait juste du bien à l’esprit.
Par Olivier, le 25 juillet 2014
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