RESISTANCES
Le vent mauvais

Résistances avec un S à la fin, c’est parce qu’il y a trois types de Résitances dans l’album. Sonia, c’est la résistance active qui distribue des tracts et s’engage au parti communiste, André c’est le résistant idéaliste qui a entendu l’appel du 18 juin, Louis c’est l’opportuniste qui résiste à sa manière. Ces trois personnages sont liés entre eux par une histoire d’amour.

En pleine 2° guerre mondiale les trois protagonistes principaux sont ballottés d’histoires en histoires, leurs chemins se croisant régulièrement de manière plus ou moins hasardeuse.

Par aub, le 31 juillet 2011

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Notre avis sur RESISTANCES #2 – Le vent mauvais

Autant j’avais été assez déçu par le premier tome, autant ce 2° opus m’a quelque peu un peu plus intéressé. J’ai trouvé la mise en scène un peu plus dynamique, avec quelques minis suspens de pages en pages donnant un rythme beaucoup plus présent.

Les trois personnages principaux prennent de l’assurance dans ce 2° opus, Jean-Christophe Derrien réussissant leur donner un peu plus de profondeur, ce qui au final nous fait nous attacher encore un peu plus à eux. Légèrement inspirée d’Amours Fragiles (Richelle et Beuriot) de par le ton donné et l’ambiance amoureuse qu’il en ressort, Résistances dans ce tome 2 prend du coffre. Nous avons de plus en plus envie d’en connaitre le dénouement de cette histoire et c’est à mon avis ce qui dans ce tome 2 a été plus réussi que dans le tome 1.

Du côté des illustrations, le travail de Claude Plumail est très réussit, avec beaucoup de précisions et de finesse dans le trait, contrastant souvent avec la dureté des évènements de l’époque. L’ensemble de l’album est une mine d’or historique, nous en apprenant énormément sur le Paris (et la France) de l’occupation.

Jean-Christophe Derrien et Claude Plumail se sont attardés sur le développement précis de leur histoire afin d’être un reflet exact de la réalité de cette guerre, nous offrant un album et une histoire sans faille.

Les historiens n’en seront que ravi et les lecteurs pourront ainsi ressortir de cette lecture avec quelques nouvelles références fort instructives.

Alors, même si l’album ne sort pas du lot de tous ceux traitant déjà du même thème, il a le mérite d’être d’une fiabilité historique captivante.

Par AUB, le 31 juillet 2011

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