RETURNERS
Tome 1

 
Il y a treize années de cela, une météorite est tombée sur Tokyo et tout un quartier a été dévasté. Des travaux de confinement de ce quartier ont été réalisés, dictés par la menace officielle de radiations qui s’en échappaient. Mais cette radioactivité n’était en réalité pas la seule raison de cette mise sous cloche de la zone : en effet, d’horribles créatures en surgissaient parfois, et la population était d’autant plus en danger que ces créatures pouvaient se métamorphoser en humains… d’une grande beauté !

On dit qu’un certain "Roi Rouge" et ses treize sentinelles sont à la tête de ces monstres dangereux… Ils seraient arrivés sur Terre en même temps que la météorite… Face à cette menace, les hommes se sont préparés au fil du temps, en utilisant un atout qu’ils avaient : les "Revenants", des humains qui sont revenus du chaos qu’avait provoqué la météorite et qui sont entraînés au combat. Comme la sculpturale Himuka, et comme Ibuya la "chiffe molle"…
 

Par sylvestre, le 21 avril 2014

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Notre avis sur RETURNERS #1 – Tome 1

 
Dès la première planche, c’est très aguicheur : on fait la connaissance de la belle Himuka alors qu’elle est toute nue sous sa douche ! Certes, elle ne va pas y rester longtemps, sous l’eau, car une alarme va sonner son départ pour une mission urgente. Mais, consciencieuse comme elle est, Himuka va se précipiter vers son devoir… en oubliant (oups !) de s’habiller ! Eh ouais, carrément ! Vous m’ôtez les mots de la bouche : oui, le ton est donné ! Si la suite est censée montrer un semblant de sérieux, il est clair que c’est le côté "fan service" qui va d’abord s’imposer. Sacrée Himuka ! Himuka dont les habits ont cette fâcheuse tendance, vous verrez, à se déchirer pendant qu’elle livre ses combats, ce qui fait qu’elle bataille seins à l’air… Saleté de fringues de mauvaise qualité !!! Non, non… Tout ceci n’est pas sérieux. La mangaka, Sakurako Gokurakuin (c’est le pseudo de Ashika Sakura) si elle essayait de mettre en place un univers SF fantastique avec cette série Returners, a manifestement raté son but pour voir revenir au galop ses réflexes d’antan ; elle qui a commencé sa carrière dans le yaoi et a également signé l’érotisante série Sekirei

Des nichons, des seins, des nibards… Ah, ça, oui, les femmes sont bien foutues, dans ce manga ! Mais on verra par la suite (tenez-vous bien !) que si les personnages féminins d’apparence humaine ont de très gros et très beaux seins (dont on voit les tétons ; pas comme dans ces mangas où ils sont masqués ou pudiquement effacés), nombreux sont les monstres qui sont dotés de poitrines de femmes ! La totale. On en revient à notre remarque comme quoi on nage en plein fan service.

Car la trame de fond, même si elle rappelle des séries comme Xblade où là aussi il était question d’un secteur isolé d’où surgissaient bien des mystères, aurait pu exister même sans tout ce "matraquage mammaire" ! Un lieu maudit et mis en quarantaine, des monstres, une menace pour le monde normal : ça n’aurait pas forcément été super original, mais ça aurait pu au moins tenir la route et être captivant grâce à de bonnes idées… Mais non, tout du long, on assiste à des gesticulations de "revenante" à moitié nue au détriment de la mise en place du contexte, des enjeux, d’un petit quelque chose qui nous fasse nous accrocher à un scénario. On touchera le fond lorsqu’on réalisera que l’autre héros "revenant" qui nous est présenté dans ce tome 1 (le garçon Ibuya, qui bien sûr "veut se taper" la fille) n’a aucune consistance, est peureux, vomit devant ses effrayants adversaires. Tout juste retient-on qu’il aurait la maîtrise d’un petit pouvoir…

Non, vraiment, ce début de saga n’est pas convaincant. On ne réussit pas à y détecter quoi que ce soit qui nous donne envie de lire la suite. Sauf si la motivation est le seul "relief" qu’ont les planches qui font ce volume : les très nombreuses paires de jolis seins qui y apparaissent.
 

Par Sylvestre, le 21 avril 2014

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