RÉVOLUTION DES DAMNÉS (LA)
Le chaos

En 1905, en Russie, les jeunes Elena, Yuri, et Nikita sont inséparables. Mais en 1917, Elena décède tragiquement, et les deux hommes vont choisir des voies bien différentes, dans un pays secoué par la Révolution. Quelques années plus tard, les destins des deux hommes vont à nouveau se croiser…

Par v-degache, le 4 janvier 2022

Notre avis sur RÉVOLUTION DES DAMNÉS (LA) #1 – Le chaos

Nikita et Yuri sont amis d’enfance en ce début de XXème siècle, en Russie. Amants de la même jeune fille, Elena, cet amour se termine dramatiquement. Nikita opte ensuite pour les bolchéviques, l’autre combat pour l’Armée verte et l’anarchie. D’alliés contre le tsarisme, ils se retrouvent désormais ennemis.
Leur route se croise à nouveau quelques temps plus tard, à proximité de Mourmansk, où ils vont devoir collaborer, Nikita ayant besoin des talents de Yuri pour infiltrer un train abritant la seule rescapée du massacre des Romanov, qu’il faut absolument éliminer afin d’annihiler les projets des puissances européennes de renverser le tout jeune pouvoir bolchévique. Mais une fois confronté à la jeune héritière, Yuri est obligé de revoir son objectif premier…

Si le début de ce tome un propose une histoire assez classique d’amitié, brisée par des destinées divergentes, au cœur d’une Union soviétique secouée par les combats entre les Bolchéviques, les Blancs, et les anarchistes, sous le regard préoccupé des Etats occidentaux, le scénario prend un tournant steampunk inattendu en fin de volume, qui peut laisser augurer d’une suite du récit plutôt inattendue et originale !
Le dessin à dominante noir et blanc de Melody Cisinski, dont c’est la première BD, prend des allures de cartoon, voire d’anime manga, avec un Yuri qui fait même penser au Lupin de Monkey Punch ! Le récit est bien mené, le dynamisme du dessin colle parfaitement au rythme de l’histoire.

Une belle surprise que ce premier tome de La Révolution des Damnés, qui bascule avec plaisir le lecteur de la fiction historique au récit steampunk !

Par V. DEGACHE, le 4 janvier 2022

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