RIC HOCHET (LES NOUVELLES ENQUÊTES DE)
Crimes-sur-Mer

En plein mois d’août, tandis qu’à Paris, le Commissaire Bourdon s’ennuie ferme par manque d’affaires criminelles, Ric Hochet passe ses vacances en compagnie de Nadine sur le bord de mer. Alors qu’il est sur la plage à lézarder, le journaliste s’ennuie ferme et espère son retour à la capitale. Il est apostrophé par Béa, une fillette qui lui propose derechef de l’enterrer dans le sable. Voyant là une façon de tromper son inaction, il se plie aux exigences de l’enfant. Cette dernière lui avoue que sa mère est décédée et que son père l’a cachée dans un grand trou au milieu d’autres cadavres. Ric est passablement étonné par les dires de Béa qui, à la suite d’une envie de se rafraichir, se voit prise à partie par un marchand de glaces bien rustre. Cela suffit au reporter pour réagir promptement en prenant la défense de la petite et en distribuant quelques coups de pelle. Mais la situation s’envenime quand l’individu sort un pistolet. Quel est donc ce curieux marchand et pourquoi tient-il à s’emparer de Béa ? L’arrivée d’un second larron armé oblige Ric et sa petite protégée à prendre la poudre d’escampette. Une course-poursuite s’engage…

Par phibes, le 19 juin 2024

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Notre avis sur RIC HOCHET (LES NOUVELLES ENQUÊTES DE) #7 – Crimes-sur-Mer

Le fils spirituel du fameux tandem formé par Tibet et Duchâteau dont on a pu dévorer les aventures pendant un demi-siècle, continue sous la plume du non moins fameux scénariste Zidrou et de l’excellent dessinateur Van Liemt à vivre de nouvelles équipées. Pour la septième fois sous le couvert de ces derniers artistes, nous retrouvons le journaliste de La Rafale dans sa période inhérente aux années 70.

Crimes-sur-Mer vient, comme le précédent tome, nous plonger dans une énigme policière qui a la particularité de se nous nourrir de ce côté un tant conventionnel auquel la série mère nous avait habitué. Il n’en demeure pas moins que cette perception assurément pas déstabilisante se veut accompagnée d’un soupçon de brutalité qui là-aussi n’est pas pour déplaire et qui amène une connotation plus dynamique. Evidemment, cette nouvelle équipée bénéficie comme il se doit d’un certain rafraîchissement grâce à la présence d’une Nadine bien féminine et d’une fillette, Béa, bien pétulante.

Il en ressort donc une histoire que les amateurs du journaliste apprécieront fortement. A la faveur de l’intervention insolite de deux gangsters conduits par un chef trafiquant particulièrement malfaisant et l’interaction d’un duo réellement sympathique formé par Ric Hochet et Béa (suivi par une tierce personne haute en couleur), on assiste au développement d’une affaire au rythme conséquent et assurément divertissante.

Simon Van Liemt assure de son côté un excellent travail dans l’animation de l’épopée policière. S’étant fortement imprégné de l’univers graphique de Tibet (surtout celui des années 70), il parvient à lui donner un autre souffle, un tantinet plus moderne mais toujours respectueux de la mise en images d’origine. On lui saura gré de ses recherches réalistes sur les décors, sur les véhicules d’antan, sur les extérieurs de bords de mer qui campe bien la période concernée. Pareillement, la représentation de ses personnages est des plus aiguisées et joue superbement sur leur expressivité.

Une nouvelle aventure du célèbre Ric Hochet qui reste efficace de tout son long.

Par Phibes, le 19 juin 2024

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