Ristorante Paradiso

La tranquillité du restaurant Casetta dell’orso pourrait bien être quelque peu chamboulée. Une jeune femme, Nicoletta, y débarque un soir avec la ferme intention d’annoncer au patron qu’elle est la fille de sa femme. Cette dernière a, en effet, confié sa fille à ses parents, persuadée que son nouveau mari n’accepterait pas de l’épouser s’il apprenait qu’elle a été divorcée.

Nicoletta, devant les supplications de sa mère, accepte de ne rien dire pour l’instant et se voit présenter à son beau père comme étant la fille d’une amie. La jeune femme découvre alors l’équipe chaleureuse des cuisiniers et serveurs, tous des hommes et tous… équipées de lunettes de presbytes, ce qui ne manque pas de l’intriguer. Nicoletta tombe aussi sous le charme de Claudio, le serveur, qui est pourtant bien plus âgé qu’elle. Voilà qui ne va pas faciliter la tâche de sa mère qui voit Nicoletta prendre de plus en plus de place dans le restaurant.

Par legoffe, le 7 février 2010

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Notre avis sur Ristorante Paradiso

Ce one-shot a inspiré la série Gente, également publiée ces temps-ci par Kana. Une très bonne initiative de l’éditeur qui nous permet de découvrir la dolce vita selon Natsume Ono.

L’auteur nous entraîne dans le quotidien des personnages du restaurant italien et nous fait partager leurs sentiments dans une bien jolie histoire, riche de sensibilité. L’amour et l’optimisme flottent dans les cuisines et la salle à manger. Le mangaka nous parle des bonheurs de la vie avec beaucoup de réussite, parvenant à rendre attachants bien des personnages. Il évite, en effet, de concentrer totalement son récit sur un ou deux acteurs de l’histoire. Cela contribue à l’intérêt du livre. Le pari n’était pourtant pas gagné d’avance, l’exercice étant toujours plus compliqué dans un récit en un volume.

Le lecteur s’attachera sans aucun doute à cette jeune femme qui recherche l’amour d’un homme bien plus âgé qu’elle. Mais celui-ci n’a pas fait le deuil de son histoire avec son ex-femme. Cela engendre une histoire des plus pudiques, toute en finesse.

Le dessin est assez spécial. Ne soyez pas rebuté par son style dépouillé et allongé. Les personnages ne sont pas des plus séduisants graphiquement parlant. Mais la générosité du récit, la vie que donne l’auteur à ses acteurs, fait très vite oublier ce style particulier.

Par Legoffe, le 7 février 2010

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