ROB
Fin de programme

Après un mois passé à la campagne en compagnie de Clunch et Clémisse, Rob le robot est revenu en ville au domicile de ces derniers et aspire à désormais à un environnement moins vert et beaucoup plus encrassé. Toutefois, Clémisse a décidé de se mettre au bio issu du commerce équitable afin de préserver la planète et le petit robot, un tantinet exaspéré par cette position écologique, ne peut s’empêcher d’évoquer à celle-ci sa vision de la chose. Pareillement, Clunch n’est pas du genre à consommer des légumes issus de producteurs régionaux Autant dire qu’il va y avoir de la frustration dans l’air et même de l’émancipation !

Par phibes, le 2 avril 2021

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Notre avis sur ROB #3 – Fin de programme

Conformément au sous-titre de ce troisième volume, Rob, le petit robot domestique de Clunch et Clémisse signe son dernier tour de roue. Toujours sous la houlette bien maîtrisée de ses créateurs James et Boris Mirroir, ce petit personnage de métal vient donc nous livrer ses ultimes réflexions liées à un quotidien et à des compagnons qui le font réagir.

Surfant sur la même vague spirituelle que l’on a pu apprécier dans les deux tomes précédents, ce nouveau florilège de strips nous entraîne dans des échanges originaux qui ont le privilège de divertir pleinement tout en s’abreuvant, à certains moments, d’une thématique moderne. C’est ainsi que Rob aura à donner son opinion sur le commerce équitable, à participer activement à la présentation de Clunch à sa belle-mère. Il aura droit à s’interroger sur sa propre existence de robot, à se préoccuper des autres en se transformant en coach de vie, ou au contraire en devant un infernal « hater »…

Comme il se doit, ces différentes tranches de vie dans lesquelles ce petit personnage plein de verve met son grain de sel se veulent finement réalisées. James continue à délivrer un message bien huilé, simple, plein d’esprit et gentiment tranchant qui fonctionne à chaque coup, avec des gags subtils et dotés d’une cocasserie on ne peut plus appréciable.

La mise en images reste toujours aussi cadrée via une volonté de contraindre les différentes situations dans un bloc de six vignettes. Dans tous les cas, à la faveur d’un trait épuré désormais éprouvé et d’une gestion très efficace de la palette de couleurs informatiques, Boris Mirroir assure son rôle de dessinateur à la perfection et nous amuse généreusement. Tous ses petits personnages, que ce soit Rob, Clunch, Clémisse et même leur aspirateur Chantal, demeurent on ne peut plus plaisants à suivre et génèrent une réelle attirance.

Un troisième et dernier volet qui se veut subtil et désopilant à souhait !

Par Phibes, le 2 avril 2021

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