Robbie Burns: Witch Hunter

On connait le poète du XVIIIe siècle, Robert Burns, une figure emblématique de la culture écossaise, mais les auteurs de ce graphic novel le présente aussi comme le fléau du Mal et chasseur de sorcières !
Tout commence alors qu’il vient de se faire rappeler à l’ordre par un fiancé jaloux, Robbie rentre chez lui, il entend soudain de drôles de clameurs venant d’une vieille église en ruine. Il découvre alors une danse païenne ou des sorcières s’adonnent à un étrange rituel ! A cette occasion, il rencontre deux chasseurs de sorcières qui décident de l’initier à leur art… !

Par fredgri, le 28 mai 2016

Publicité

Notre avis sur Robbie Burns: Witch Hunter

Ce petit album qui nous entraîne en Écosse, au XVIIIème siècle, développe des ambiances qui nous rappellent les univers de Mignola par exemple (et d’ailleurs graphiquement la filiation est toute aussi évidente !), avec ses sorciers obscurs, ses créatures démoniaques, ses héros poursuivis qui doivent se défendre, le tout en costumes d’époque !

Bien sur, on peut éventuellement reprocher ce copié collé parfois trop évident, mais je trouve, en contre partie que cela fonctionne vraiment bien. Dès les premières pages nous entrons dans l’atmosphère de cette époque avec un héros poète qui même s’il n’est pas extrêmement sympathique n’en demeure pas moins porteur d’idées intéressantes. Peut-être manque-t il encore d’une vraie personnalité, les auteurs se bornant à n’en faire qu’un vulgaire coureur de jupons soulard à qui il arrive d’avoir parfois quelques éclairs lyriques !
Heureusement, cet album comporte un assez volumineux dossier final qui revient sur la vie du vrai Robbie Burns, avec des extraits de textes, de poèmes, permettant ainsi aux lecteurs d’affiner la vision du personnage et de son importance historique !

Je dois bien avouer qu’en ayant lu cet album j’ai eu parfois du mal à faire le lien entre la version fictive et la réalité. Car même si le récit reste tendu, le scénario garde une approche au premier degré.
C’est assez bien rythmé, avec une belle montée en puissance et des caractérisations assez bien vues.

Cet album aurait mérité d’être plus approfondi, de pousser davantage les personnages et les situations. En refermant la dernière page, on a le sentiment d’avoir parcouru un peu trop vite l’intrigue, que tout a été malgré tout rondement mené !

Pour amateur du genre donc !

Par FredGri, le 28 mai 2016

Publicité