Rocher Rouge
Au beau milieu des eaux tropicales, sur une île paradisiaque, une demi-douzaine de jeunes débarquent pour des vacances de rêve. Au programme : farniente, pêche, mer, soleil et sexe.
Laissés sur la plage de l’île par leur guide avec un simple canoë gonflable et un téléphone portable en cas d’urgence, ils doivent durant trois jours vivre en totale autarcie.
Mais ce n’est pas sans savoir qu’une créature légendaire, réputée pour ne dévorer que la tête de ses victimes, habite l’île.
Vont-ils rencontrer le terrible Maboukou?
Par aub, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782203016965
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Notre avis sur Rocher Rouge
Plongés dès les premières pages sur une île magnifique, avec une bande de jeunes aimant la vie, les auteurs nous offrent un huit clos formidable.
Tout au long de la lecture nous sommes déboussolés par une notion de temps absente, nous plongeant ainsi peu à peu dans l’horreur de l’histoire. Les auteurs ne nous dévoilent qu’au fur et à mesure ce que, comme les vacanciers, l’on vient à regretter rapidement. C’est la narration de l’histoire d’Eric Borg, et le dynamisme du trait de Mickaël Sanlaville qui font de cette Bande Dessinée un petit bijou de 120 pages. Par un trait maitrisé, et des couleurs flamboyantes, nous pouvons confondre certaines cases et certaines planches, avec un bon film d’horreur, où en temps que spectacteur, nous n’avons que des bribes d’images, ne nous dévoilant qu’une infime partie de l’ensemble d’une scène, obligeant notre esprit à imaginer le pire… ce qui est d’ailleur parfois pire, mais tellement bon.
La comparaison entre cette histoire et la télé réalité avec l’Ile de la Tentation et Koh-Lanta est certainement facile. Il n’en est pas moins qu’en y rajoutant un zeste des ingrédients qui font un bon film d’horreur, on a une Bande Dessinée à nous couper le souffle, où à plusieurs reprises on se surprend en train de tourner frénétiquement les pages
A ne pas lire le soir avant d’aller au lit, sauf si vous aimez faire des cauchemars.
Par AUB, le 21 avril 2009