RODINA

La nuit du 7 au 8 mai 1944, un groupe du FTP-MOI, mené par le commandant Jacques, permet l’évasion de 37 femmes d’origines russes et biélorusses, et de 24 hommes provenant du camp d’Hérouville, en Meurthe-et-Moselle. Ces prisonniers rejoignent ensuite le maquis de l’Argonne. Les hommes sont dispersés, mais les femmes ont envie de continuer la lutte. Elles montent le premier détachement de la Résistance exclusivement féminin appelé « Rodina ».
Teo nous raconte cette période…

Par berthold, le 4 novembre 2023

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Notre avis sur RODINA

Avec cet album, ne vous attendez pas à un récit historique classique. Il nous raconte l’histoire de ce détachement féminin de la Résistance, en suivant leurs faits d’arme.
Baru a sa façon bien à lui d’aborder le sujet. D’ailleurs, Rodina est un peu le « prolongement » de Bella Ciao, puisque nous croisons quelques uns de personnages, dont Téo.

Le récit commence avec l’histoire d’Enrico, alias Heinrich Becker. Il est le fil conducteur du récit qui commence par un exploit à moto, et qui se poursuit avec son évasion d’un camp allemand pour finir… Vous le découvrirez par vous mêmes…

Avec Téo, comme narrateur, nous découvrons comment naquit le détachement exclusivement féminin qui se baptisa Rodina, soit Patrie en russe. Baru aborde le sujet d’une très belle façon, assez judicieusement. C’est toujours un vrai plaisir de le lire, il sait raconter les gens.
Tout comme c’est un plaisir de regarder et d’admirer son travail au dessin et couleurs. Il y a une simplicité qui ressort de ces cases, son trait est toujours lumineux et ses personnages aussi plaisants à voir. En quelques cases, sans trop en faire, Baru parvient à exprimer beaucoup d’émotions, de sentiments.

Une bonne lecture qui fait du bien. Je vous invite à découvrir ce nouveau Baru sans plus attendre.

Par BERTHOLD, le 4 novembre 2023

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