Rois d'hier et de demain

(Inhumans: Once and future kings 1 à 5)
Dans le passé, alors que Black Bolt, Maximus, Médusa et les autres n’étaient que des ados, Attilan était sous le règne de celui que l’on ne nomme pas. Et même si le jeune Black Bolt se destinait à lui succéder, ils devaient tous lui obéir ! C’était une période régulièrement troublée par des rébellions d’Alphas, et au lendemain d’une nouvelle victoire sur ce sous-peuple, les jeunes inhumains, qui ont pourtant aidé le roi, doivent néanmoins fuir devant un complot qui tend à les désigner comme traitre envers la couronne. Réfugiés à New York, ils doivent alors se battre contre le Sorcier qui tente de les manipuler, alors que Kadlec, le bras droit du roi, est à leur poursuite, bien décidé à abattre tout les héritiers du trône pour prendre leur place…

Par fredgri, le 19 octobre 2018

Publicité

Notre avis sur Rois d’hier et de demain

Retrouvons donc les jeunes Inhumains qui apprennent ici la dure réalité d’une vie d’héritiers de la couronne, de ses complots et autres manigances de la court ! Black Bolt n’est pas encore le roi, il n’est même pas vraiment sur de vouloir l’être, tandis que son frère Maximus, qui possède déjà des pouvoirs mentaux exceptionnels, ne rêve qu’à ça. Néanmoins, avant d’être des prétendants au trône, ils sont surtout une famille qui doit se serrer les coudes pour survivre, qui doit compter les uns sur les autres.

En redonnant la parole à Black Bolt, Christopher Priest creuse davantage les diverses psychologies des uns et des autres, et pas seulement Medusa ou Maximus. Ainsi, même le jeune "dauphin" gagne en personnalité, en caractère. Il s’affirme ici comme le futur roi qui doit prendre des solutions intelligentes, quand bien même il préférerait être tranquille, loin de tout ça. De même que Médusa devient une jeune beauté rebelle qui fait craquer tout les jeunes mâles qu’elle croise, et Maximus reste sous le contrôle de ses pilules calmantes (qui ne sont au final que des placebo…), donc pas encore hanté par ses délires machiavéliques et despotiques…

Sous couvert d’une simili course poursuite, Priest anime ainsi un scénario particulièrement habile qui permet de poser un regard différent sur cette famille royale tiraillée entre l’amour de son peuple et ses devoirs.
Le récit est réellement très bien rythmé, avec ce qu’il faut de rebondissements, de scènes plus légères et de bons échanges (avec une apparition assez croustillante de Spider-Man). On découvre ici des personnages charismatiques et plus complexes que ce qu’ils laissaient deviner jusque là.
Une très bonne mini-série, servie par les dessins de Phil Noto qui fonctionnent parfaitement. Je n’étais jusque là pas trop fan, mais je dois bien avouer que je revois ma copie !

Alors, il faudrait certainement plus s’y connaître en matière de mythologie Inhumaine pour voir la cohérence avec ce qui va suivre, toutefois cela reste une lecture très conseillée !

Par FredGri, le 19 octobre 2018

Publicité