ROMA
La Peur ou l'Illusion
Rome. 304, après Jesus-Christ. Marcus Aquilia s’est rendu dans la demeure d’Aulus Léo, pour lui confisquer tous ses biens, puisqu’il ne s’est pas soumis à l’édit de l’empereur Dioclétien qui veut que les chrétiens se sacrifient aux dieux de l’Olympe. Aulus Léo est ruiné.
24 ans, plus tard. Furius Léoe fils d’Aulus a grandi, mais il a du mal à nourrir sa famille. Il n’a pas d’emploi pour le moment. Il se rend chez un usurier pour se faire prêter de l’argent, mais la présence caché de Nautius Aquilia lui permet de partir avec une belle somme d’argent. Il ne sait pas qu’il est aidé par le fils de celui qui les a mis à la porte des années plus tôt…
La ville connait quelques soucis aussi avec la présence des chrétiens qui sont encore persécutés par d’autres romains…
Par berthold, le 17 avril 2017
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782344007389
Notre avis sur ROMA #5 – La Peur ou l’Illusion
Ce volume conclut le cycle antique de la série Roma.
Ce tome est très réussi. Il y a une tension que se dégage de ses pages qui fait que le lecteur ne lache pas l’album.
De plus, les scénaristes ont réussi à insuffler un rythme à l’enquête ménée par Naulius aquilia pour tenter de découvrir qui tue horriblement quelques notables romains. Les soupçons se portant sur les chérétiens. Sauf que Nautius est un homme qui réfléchit et ne s’emballe pas avec de telles accusations.
Ce n’est que vers la fin que vous découvrirez la vérité. Et ma foi, c’est une belle conclusion.
Les auteurs nous donnent aussi des nouvelles du Palladium, la source des ennuis, la malédiction des Léo et des Aquilia.
Ce tome tient toutes ses promesses.
Quand à Régis Penet, c’est à lui qu’incomba la tache de mettre en image ce récit. Il s’en sort avec les honneurs. Ses personnages sont puissants, ont de la présence. Il en impose lors de certaines scènes importantes à l’intrigue.
Les couleurs de Nicolas Bastide sont belles et efficaces. Il impose une certaine atmosphère à cette histoire.
Ce tome 5 conclut en beauté la série.
Les auteurs rendent un bien belle hommage à Gilles Chaillet, l’auteur de Vasco, qui avait imaginé le concept de Roma.
Par BERTHOLD, le 17 avril 2017