ROMEO BROWN
1961 - 1962

 
Gigi et les réducteurs de têtes :

Miss Peach et Roméo Brown doivent faire sortir du service psychiatrique où elle a été envoyée l’artiste de cabaret Gigi Belmain, une femme admise en ces lieux pour un "blocage psychologique" qui l’a empêchée du jour au lendemain de se déshabiller sur scène, exercice qui était pourtant le principal thème de son spectacle…

Les tricheurs : 

Appelé par une femme dont la sœur avait lancé un pari fou avec un certain excès de confiance, Roméo Brown allait, pour protéger la parieuse de ceux qui auraient tout fait pour la voir perdre, se retrouver au milieu d’une querelle entre deux clans. L’un soutenait la sœur en question, Bridie, et l’autre soutenait le dénommé Tim O’hara qui relevait le défi de la première, sûr que jamais sa rivale pourrait à cheval aller, comme elle s’en vantait, plus vite que son dragster d’un point à un autre, aller et retour. Dans cette communauté irlandaise où la tricherie était acceptée, la mission n’allait pas pour Roméo Brown être de tout repos !

La mystérieuse ballerine : 

La danseuse étoile Olga Lenz et son partenaire sont des citoyens de la république de Kronia. Ils ont invité Roméo Brown à assister à l’une de leurs représentations pour lui remettre après le spectacle une enveloppe contenant des plans sur laquelle il a mission de veiller. A peine Roméo Brown aura-t-il quitté ses prestigieux interlocuteurs qu’il tombera entre les mains d’ennemis de ces derniers, des citoyens d’Uravia…

L’escroc :

Une jeune femme doit bientôt revoir ses parents et ne peut imaginer se présenter devant eux sans les perles qu’ils lui ont offertes mais qu’elle a prêtées à un homme qu’elle aime, un artiste, pour qu’il les « engage » avant de les récupérer grâce à l’argent que lui aura rapporté une exposition qu’il a montée… Et voilà notre Romeo Brown lancé à la recherche des perles et de l’escroc qui les détient ! Une aventure au cours de laquelle il recroisera la route de Fan qui va l’aider l’assister dans sa quête…
 

Par sylvestre, le 1 avril 2011

Notre avis sur ROMEO BROWN #2 – 1961 – 1962

 
Bis ! Bis ! Oui, ce second tome de la série Roméo Brown est une récompense pour les lecteurs qui ont applaudi le premier tome et en demandaient plus. Bis, comme au théâtre !!! Et force est de constater que les aventures du héros détective, en plus d’être humoristiques et de faire appel, sur le plan esthétique, à la beauté des femmes, sont assez souvent construites comme pourraient avoir été imaginées des pièces de théâtre : avec quiproquos, chassés-croisés, jeux de portes et autres astuces de mise en scène !

Quatre histoires sont rassemblées dans ce second volume, réalisées par Peter O’Donnell et Jim Holdaway en 1961 et 1962. Aucune ne déroge à ces règles édictées dans mon paragraphe ci-dessus, et vous noterez qu’en ce qui concerne cette propension qu’ont les femmes dans Roméo Brown à se retrouver court-vêtues, une planche de la première histoire (voir l’extrait présenté sur cette fiche) résume bien le phénomène ! La plastique des femmes est souvent à l’honneur, en effet, et plus que cela même, puisqu’elle est même généralement au cœur de l’intrigue ! Dans "Gigi et les réducteurs de têtes", on a par exemple comme personnages principaux une femme qui n’arrive plus à se déshabiller et une autre qui ne veut pas le faire mais qui devra pour que l’affaire puisse être règlée !!! C’est vous donner une idée de la frivolité du propos dans ces bandes dessinées qui n’en ressortent que plus savoureuses !

Oui, je me plais à me répéter, et je continue de comparer Romeo Brown à du théâtre. Si la première histoire ne vous en convainc pas, la seconde saura assurément le faire, avec ce doublon d’enlèvements et cette "symétrie" des évasions puis des situations d’après ! Le fait aussi que le sale coup joué devient un atout pour celui à qui l’on voulait nuire… Ou encore cette rivalité débouchant sur le contraire… Ah, pour autant, on n’est pas à L’école des fans où tout le monde gagne : non, non, on a bien là un perdant ! Et… pas forcément celui qu’on croit ! Et enfin (honneur et tradition obligent), le gage imposé au perdant du pari est tenu, sous nos yeux, dusse-t-il choquer la communauté si pratiquante au cœur de laquelle le récit se déroule !!! Quel divertissement ! Et ça continue dans les deux dernières historiettes !

Le seul point négatif sans doute est la qualité de l’encrage. Est-ce une question d’impression, de récupération d’originaux ? C’est parfois assez baveux, ou au contraire trop effacé. Mais franchement, ça ne gêne pas trop, et seul le plaisir de la lecture reste. Et gagne !
 

Par Sylvestre, le 20 avril 2011

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